Esthétique de Hegel - publié le 12/12/2020

Résumé du document

Selon l'esthétique qui est présentée par Hegel, cette notion repose sur une conception de l'art au travers de l'apparence. L'art doit se définir au travers d'un paraître par sa belle apparence. Mais si le paraître de l'art est alors différent de la chose réelle du monde interne, mais également externe, cela signifie que la chose est présente pour mettre en valeur d'autres éléments qui reposeraient alors sur le vrai, la vérité, c'est ce que Hegel reprend au travers du terme de l'Idée. L'art serait donc un mode d'éclosion du vrai. Ainsi l'art comme une présentation sensible de l'idée, au travers de la représentation du sujet dans tout ce qui est, l'art va se manifester par l'essence de l'étantité. C'est donc au travers des différentes théories présentées par Hegel dans son ouvrage L'introduction à l'esthétique qu'il présente les possibilités de l'art de manifester un absolu.

Extraits

[...] C'est donc bien l'absolu qui a pour essence de se manifester en précisant que l'essentiel se distingue de ce qui apparaît. Ainsi pour Hegel, l'absolu ne peut exister dans un monde compréhensible et intelligible, pour que quelque chose soit non abstraite, il convient qu'elle existe, qu'elle se manifeste, ce que l'art réalise au travers des œuvres d'art et artistiques représentées. Ainsi Hegel démontre que l'absolu ne peut exister que par l'Esprit du monde au travers de ses histoires et que c'est bien au moyen de la réalisation et de la compréhension des œuvres d'art que l'absolu peut se manifester. [...]

[...] C'est donc bien par contradiction des fondements et des perceptions de l'apparence que l'art peut produire ce qui lui semble vrai, c'est-à-dire ce qui est précisément en soi et pour soi.Il convient donc de faire le rapport entre l'art et leur apparence sensible et bien au-delà l'apparence de l'esprit. En effet, l'art révèle véritablement l'esprit, à l'image de la religion ou encore de la philosophie humaine. L'art possède donc le pouvoir de donner à l'homme différentes idées et différentes pensées, toujours au travers de la représentation sensible qui permet de rendre l'art accessible au monde extérieur. [...]

[...] L'art serait donc un mode d'éclosion du vrai. Ainsi l'art comme une présentation sensible de l'idée, au travers de la représentation du sujet dans tout ce qui est, l'art va se manifester par l'essence de l'étantité. C'est donc au travers des différentes théories présentées par Hegel dans son ouvrage L'introduction à l'esthétique qu'il présente les possibilités de l'art de manifester un absolu. En effet, d'abord, Hegel démontre que l'art a son apparence propre, par l'argument que l'art appartient directement au domaine des apparences, et n'est fait en aucune manière pour seulement critiquer sa prétention à se manifester au travers de l'absolu, par la disposition nécessaire qui tient à configurer que l'absolu doit nécessairement se manifester. [...]

[...] La forme de l'art est dans la réflexion de Hegel un moyen adéquat pour représenter, manifester un absolu. Ces idées se retrouvent chez beaucoup de philosophes tels que Platon, qui précise que « l'œuvre d'art a raison de manifester un absolu au travers de la présence de l'esprit, elle permet de prendre conscience de ses intérêts les plus élevés », ou encore l'écrivain Sartre, qui dans les célèbres analyses du portrait de Charles VII écrit que « l'œuvre d'art est, nous dit- il, un irréel ; sa présence sensible est juste un analogon, un moyen sensible de nous rendre présent, de manifester dans le réel ce qui n'appartient pas à ce monde, mais est éternel et indépendant des conditions spatio-temporelles du monde sensible ». [...]

[...] C'est donc bien au travers de l'identité du rationnel et du réel accessible que la logique peut explorer le domaine de la pensée. Comme le dit Hegel, « En rapport à la pensée, on a sans doute raison de nommer l'art une apparence. Il est inférieur à la pensée pour l'expression ; mais il fait entrevoir la pensée, l'idée ». B. L'art comme apparence sensible L'art dispose de son statut du sensible dès lors que l'esprit n'établit pas dans sa dimension absolue le rapport entre la nature et lui-même. [...]