Vécu personnel, précepte de vie, dessein, sagesse, humanisme épicurien
Nous sommes ici à la fin du dernier chapitre des essais (livre III, chapitre13) intitulé « De l'expérience ». L'auteur s'interroge sur la possibilité d'accéder à la connaissance comme l'expérience humaine est d'une diversité infinie Montaigne s'appuie sur la sienne, sur la longue étude de lui-même qui oriente son œuvre.
[...] Savoir vivre nous dit Montaigne est un surcroît de travail, une besogne. La plus grande de toute. C'est une besogne qui n'a que faire du rang social. L'image ligne 21-22 signifie concrètement l'absence de différence entre les hommes dans les rapports que la Nature entretient avec eux qu'ils soient riches ou pauvres (« avec ou sans rideau »). Une leçon de sagesse révélant l'humanisme épicurien de son auteur. (Epicure philosophe grec. Il considère que le plaisir est le bien mais le sage doit se contenter autant que possible des plaisirs naturels et nécessaire qui n'engendrent que d'autres plaisirs et qui sont facile a acquérir. [...]
[...] Elle a en effet ses règles et le texte est un appel à respecter cet ordre des choses. Cet ordre associe plaisir et besoin dans nos actions, les actions qui sont motivé par raison et désir. Respecter son dessein c'est donc considérer le plaisir comme une chose naturel. Le plaisir doit être apprécié comme tel et si vous refusez le plaisir « c'est corrompre ses règles » et nier le dessein de la Nature.Deux grands hommes ont suivis cette voie. [...]
[...] Le plaisir découle de l'ordre naturel il accompagne le besoin. L'acceptation de la condition humaine et de ses limites. L'homme n'est ni un ange ni une bête il ne doit pas se vouloir autre que ce qu'il est et chercher à transsuder sa nature mais « jouir loyalement de son être » et « il n'y a rien de si beau et légitime que de faire bien l'homme ». Conclusion Le texte procède à la réhabilitation de l'existence quotidienne banale et pour Montaigne cette vie humble obscur a autant voir plus de prix que celle éclatante des conquérants. [...]
[...] Essais, Montaigne Livre III chapitre 13 1580-1595 Nous sommes ici à la fin du dernier chapitre des essais (livre III, chapitre13) intitulé « De l'expérience ». L'auteur s'interroge sur la possibilité d'accéder à la connaissance comme l'expérience humaine est d'une diversité infinie Montaigne s'appuie sur la sienne, sur la longue étude de lui-même qui oriente son œuvre. Ce chapitre est l'aboutissement du livre dans lequel le moraliste expose une sagesse pratique qui vise a bien conduire sa vie. Il y a selon lui deux voies d'accès au savoir : le rationnel et l'empirique (expérience) il veut montrer que l'une et l'autre sont problématique. [...]
[...] Il faut tout d'abord se prémunir contre l'opinion commune qui considérée que l'homme se définit par ses actions utiles par son travail Montaigne considère que l'homme se définit par son être et c'est sa voix qu'on entend lorsqu'il répond aux idées reçues placée entre guillemets au discours direct dans ce paragraphe. Ce qui compte pour Montaigne c'est de savoir prendre sa vie entre ses mains. On retrouve ici la distinction entre le negotium (travail) et l'otium (oisiveté), l'oisiveté étant connotée négativement. Pour Montaigne cette oisiveté supposé ces temps de vie où on ne travaille pas sont les plus importants. Ce sont des temps pleins et non des temps vides. [...]
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