Dans le chapitre 21 du livre 1, Montaigne expose son point de vue sur le pouvoir de l'imagination. S'appuyant sur des exemples d'ordre médical entre autres, le chapitre 21 est en lien direct avec le chapitre précédent "que philosopher c'est apprendre à mourir". Son sujet réside dans la question que se pose Montaigne : comment vivre tout en sachant que "le but de notre carrière c'est la mort" ? On retrouve alors le thème de la maladie et de la mort dans le chapitre 21 intitulé : "de la force de l'imagination". En effet, Montaigne y explique la croyance aux miracles et aux visions surtout chez les gens du peuple. L'imagination guérirait le corps en influant sur l'esprit (...)
[...] I - De la citation à l'implication personnelle la citation latine comme point de départ Tout d'abord, Montaigne prend comme point de départ de toute la réflexion qui va suivre, une citation latine fortis imaginatio generat casum signifiant un effort énergique de l'imagination produit l'évènement Il faut, cependant noter que le mot imagination a davantage pour sens image au 16ème siècle. Il faut donc ici comprendre de la force de l'image De part cette citation, Montaigne expose la thèse suivante: le travail de l'imagination, c'est à dire celui de l'image, de la vue suffit à produire un évènement. Cette citation possède la valeur de vérité du déjà dit, souvent retrouvée dans les Essais de Montaigne. En effet, elle n'est pas un argument d'autorité, mais elle l'interpelle avant d'être une citation latine érudite. [...]
[...] II - Des exemples comme valeur de vérité Afin d'aller plus loin dans son argumentation, il poursuit sa réflexion en s'appuyant sur des exemples dont il n'est pas le sujet. l'exemple de Simon Thomas A la ligne 15, il débute sa phrase par il me souvient que qui a pour but de justifier son exemple. Du fait de sa bonne mémoire, le lecteur ne peut que le croire, il semble que cela relève d'une situation à laquelle il a assisté et dont il peut témoigner. [...]
[...] En effet, au chapitre 2 du livre 3 intitulé Du repentir il est dit: le monde n'est qu'une branloire pérenne . la constance même n'est autre qu'un branle plus languissant qui signifie que le monde, même stable est en perpétuel mouvement. Ce champ lexical du changement traduit l'idée évoquée dès le titre des Essais (Montaigne essaie sa pensée, à sauts et à gambades il change souvent d'opinion) et traduit la puissance de l'imagination qui entraîne tous les changements évoqués précédemment. [...]
[...] Dans le chapitre 21 du livre Montaigne expose son point de vue sur le pouvoir de l'imagination. S'appuyant sur des exemples d'ordre médical entre autres, le chapitre 21 est en lien direct avec le chapitre précédent que philosopher c'est apprendre à mourir Son sujet réside dans la question que se pose Montaigne: comment vivre tout en sachant que le but de notre carrière c'est la mort ? On retrouve alors le thème de la maladie et de la mort dans le chapitre 21 intitulé : la force de l'imagination En effet, Montaigne y explique la croyance aux miracles et aux visions surtout chez les gens du peuple. [...]
[...] CONCLUSION Ce que veut démontrer Montaigne dans ce chapitre De la force de l'imagination c'est que l'homme ne doit pas éprouver devant la mort cette crainte qui n'est souvent qu'un effet de l'imagination. Pour cela il s'appuie sur une citation latine, et donc ancienne qu'il ne commente pas mais qu'il illustre. Sa stratégie argumentative réside dans la multiplicité des exemples où il livre ses observations et invite le lecteur à les confronter entre elles. De plus, c'est par la récurrence des sujets traités que Montaigne cherche à convaincre, ou encore à dialoguer avec le lecteur. [...]
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