Cet extrait intervient au chapitre 3 du livre III après que Montesquieu a présenté la nature des trois gouvernements (républicain, monarchique et despotique) ainsi que les lois qui en étaient relatives. Dans ce passage, l'auteur se propose d'étudier le principe de la démocratie. Selon Montesquieu, c'est le principe d'un gouvernement qui le fait agir. L'intérêt de cet extrait réside dans la méthode argumentative de Montesquieu, le rationalisme éclairé dont il fait preuve pour nous présenter ses théories politiques (...)
[...] Résultat : 1 : pas de vertu : faible reste de vertu : disparition de la vertu. Seuls les grecs avaient compris que la démocratie et la vertu étaient inséparables. Montesquieu prend la thèse à contrario : partout où il n'y a pas de vertu, on ne peut pas avoir de démocratie. Conclusion Montesquieu appuie son argumentation par des exemples historiques précis, auxquels il donne beaucoup d'importance par leur grande place dans le texte. Ces références sont en effet garantes des idées de l'auteur. [...]
[...] Selon Montesquieu, c'est le principe d'un gouvernement qui le fait agir. L'intérêt de cet extrait réside dans la méthode argumentative de Montesquieu, le rationalisme éclairé dont il fait preuve pour nous présenter ses théories politiques. La structure du texte : l'art de l'argumentation Il y a une composition très nette dans ce texte : des liens logiques dans les paragraphes 1,2 et 3 et des exemples de différentes périodes dans les paragraphes 4,5 et pour montrer la différence entre les types de gouvernements. [...]
[...] Il met en évidence les différents domaines où la vertu est nécessaire pour gouverner (économique, juridique et législatif). L'idée d'évidence dans son argumentation vient la renforcer : "ce que je dis est confirmé", "il est clair". La vertu politique La vertu est l'amour de la patrie, de l'égalité. C'est une sorte de force morale liée à l'honnêteté. Ce terme est récurrent et est en quelque sorte le mot clé du texte. Pour sa première apparition, la graphie est différente (le mot est écrit en majuscules), et est ainsi mis en relief. [...]
[...] On observe en effet une opposition entre la monarchie et la démocratie dans la manière dont ils se servent de la loi, en comparant les éléments qu'ils ont en commun, c'est à dire "la dose de vertu". Elle n'est pas obligatoire pour la monarchie mais l'est pour la démocratie. La thèse nous est présentée comme une vérité générale : " Mais dans un état populaire, il faut un ressort de plus, qui est la VERTU". Il y a un jeu et un système d'opposition chronologique dans le dernier paragraphe : "lorsque cette vertu cesse". [...]
[...] S'il n'y a plus de vertu, il n'y a plus de démocratie. La vertu en démocratie n'est pas l'affaire d'un seul homme. Il faut qu'elle soit pratiquée par ceux (responsables) qui font exécuter les lois, ceux qui ont part aux affaires (les hommes politiques), mais aussi le peuple : tout le monde doit faire part de vertu (utilisation des pronoms indéfinis "tous", Si le peuple oublie la vertu, comme dans l'exemple romain, il est alors impossible de la faire revenir. [...]
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