Etude de trois textes littéraires en vue du Bac. Il s'agit de :
[...] Il y a en effet un décalage entre la modestie du monarque : mon pays est peu de chose et les richesses traduites par la surenchère des détails féeriques et les redondances : -emploi systématique de mille (dimensions, nombre de savants, -moutons portant les richesses offertes se chiffrant par dizaines. L'espace imaginaire mis en place par l'auteur est plaisant, conforme à la définition de l'apologue, et est là utopique. Nous sommes en présence d'une utopie : des vertus et des richesses : . [...]
[...] En arrivant sous les murailles mêmes de Stahlstadt, n'essayez pas de franchir une des 35 portes massives qui coupent de distance en distance la ligne des fossés et des fortifications. La consigne la plus impitoyable vous repousserait. Il faut descendre dans l'un des faubourgs. Vous n'entrerez dans la Cité de l'Acier que si vous avez la formule magique, le mot d'ordre, ou tout au moins une autorisation dûment timbrée, signée et paraphée. Jules Verne, Les cinq cents millions de la bégum extrait du chapitre V. [...]
[...] La richesse n'a pas rendu mauvais les habitants . Les hommes sont unis, soudés, ouverts, accueillants, polis, contre le fanatisme et pour la liberté, respectueux de leur vœu de sédentarité (ligne 13 : sages des idées : . une monarchie libérale : monarque tolérant, abordable, rapports hiérarchiques assouplis, aucune tyrannie . développement des sciences : Eldorado y consacre de grands moyens humains (ingénieurs et physiciens en grand nombre et mobilisables instantanément. plus subtilement, le régime politique incarné par un monarque anormalement accessible, compréhensif et efficace, situe ce pays dans l'idéal. [...]
[...] Ancienne mesure itinéraire (environ 4 km). Les cailloux méprisés par les habitants de l'Eldorado sont en fait des pierres précieuses. La boue de l'Eldorado est constituée d'or. DOCUMENT B Le chapitre V du roman de Jules Verne, intitulé La cité de l'Acier s'ouvre sur une présentation de cette ville, propriété industrielle du professeur Schultze. Cette masse est Stahlstadt, la Cité de l'Acier, la ville allemande, la propriété personnelle de Herr Schultze, l'ex-professeur de chimie d'Iéna, devenu, de par les millions de la bégum le plus grand travailleur du fer et, spécialement, le plus grand fondeur de canons des deux mondes Il en fond, en vérité, de toutes formes et de tout calibre, à âme lisse et à raies, à culasse mobile et à culasse fixe pour la Russie et pour la Turquie, pour la Roumanie et pour le Japon, pour l'Italie et pour la Chine, mais surtout pour l'Allemagne. [...]
[...] - la rhétorique employée avec en particulier l'oxymore : la torture ronronne (ligne 11) majore le cynisme le transformant en humour noir. - un vocabulaire quantitatif majorant la noirceur de la vie terrestre : quinze guerres, un bon million de situations tendues, trois tremblements de terre, deux cyclones, cinquante inondations, - des personnages singuliers : . c'est le personnage principal plus que le cadre déjà exposé qui renvoie à un espace imaginaire : le diable parle et se trouve sur scène comme un personnage humain. Il a l'omniscience des dieux. Nous sommes ici dans le surnaturel . [...]
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