La fable est écrite par le fabuliste grec Ésope au VIe siècle av. J.-C. Celui-ci utilise le genre de l'apologue reconnu par sa valeur pédagogique et dont la brièveté est sa première qualité. Il met en scène un petit nombre de personnages l'aigle, la renarde et parfois le narrateur, le plus important d'entre eux. Parfois, le narrateur lui-même est chargé de communiquer au lecteur la signification morale ou philosophique du texte.
[...] II/ Les personnages (animaux et narrateur) Au début du texte, l'emploi du pluriel exprime le rapprochement "s'étant liés" à cela s'ajoute le champ lexical "lien, lié, amis, amitié, voisins, recesser, avaient décidé", la volonté de rapprochement est donc ferme. Les 2 situations sont aussi identiques mais source imminente. Le lieu est également commun "dans l'arbre, au bas de l'arbre" puis à partir de la ligne 4après la trahison, l'emploi du singulier signifie qu'ils n'ont plus rien en commun, ils sont devenus ennemis, tout les oppose. L'aigle, celui qui trahit pour sa survie, est devenu l'ennemi déclaré. [...]
[...] Donc tout les oppose naturellement. Quant au narrateur omniscient, il maitrise le texte par ses interventions lignes et la morale. III/ Le sens de la fable Le jugement moral est exprimé par le narrateur omniscient. Esope souligne bien son intention didactique par les interventions du narrateur dans le récit et dans la morale étant donné que récit et morale sont inséparables. Le récit se caractérise par une argumentation implicite et explicite dans la morale ligne 14,15. La morale se caractérise tout d'abord par un présent de vérité générale "montre" et "échappe" et par un lexique abstrait. [...]
[...] Ésope, "L'aigle et la renarde" Introduction La fable est écrite par le fabuliste grec Esope au VIe siècle av. J.-C. Celui-ci utilise le genre de l'apologue reconnu par sa valeur pédagogique et dont la brièveté est sa 1re qualité. Il met en scène un petit nombre de personnages l'Aigle et la Renarde et parfois le narrateur: le plus important d'entre eux. Parfois, le narrateur lui-même est chargé de communiquer au lecteur la signification morale ou philosophique du texte. Il est possible d'étudier le texte suivant les axes: l'organisation dynamique du récit, les personnages (animaux, narrateur), le sens de la fable. [...]
[...] L'aigle et la renarde sont cités par la préface les traîtres à l'amitié. Le contraste est net entre la faiblesse et la force. L'emploi de la périphrase traîtres à l'amitié permet le passage sur le plan humain avec les mots de justice: vengeance, châtiments, victimes. La morale s'élève aussi sur le plan religieux par "châtiment divin". Esope s'interroge sur les lois de la nature et de la société à savoir le respect d'autrui qui de toute façon sera sanctionné lorsqu'il est contourné puisque l'aigle subira le même châtiment qu'il avait imposé à la renarde. [...]
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