Dans son oeuvre
[...] de la Pléiade, vol. IV, p.851 et 855 Erich Köhler, Le Hasard en littérature, op. cit., p.23 Balzac, Illusions perdues, p.626 Balzac, Le Père Goriot, Bibl. de la Pléiade, vol. II, p.855 Œuvres, Bibl. de la Pléiade, Paris p Erich Köhler, Le hasard en littérature, op. cit., p.49 Œuvres complètes illustées, Paris p.93 Ibid., p.276 Paul, Valéry, Cahiers IX, p Paul Valéry, Cahiers VI, p 13Erich Köhler, op. [...]
[...] Erich Köhler, Le Hasard en littérature, le possible et la nécessité Le hasard, au sens le plus strict, se définit comme un événement fortuit, concours de circonstance inattendu et inexplicable. Ce thème, omniprésent dans la littérature, reste cependant peu exploité par les écrivains. En effet, même si les auteurs contemporains soulignent de plus en plus l'intervention du hasard dans la vie de leurs personnages, presque aucun ne s'interroge sur les fondements de ce dernier. Dans son oeuvre "Le Hasard en littérature", Erich Köhler, professeur de philologie romane en Allemagne, a voulu pousser plus loin l'interprétation de cette notion, et réfléchir aux effets textuels des idées de hasard et de contingence. [...]
[...] Quant à Frédéric Moreau, il semblerait que celui-ci ne sait pas utiliser les dons que le hasard lui réserve. Le jeune homme se laisse distraire par de nouveaux hasards mais attend néanmoins celui qui n'arrive jamais. Le théoricien constate que la première édition de Education sentimentale est plus explicite que la seconde à ce sujet, relevant alors cette expression : Il attendait sans cesse, je ne sais quoi, qui n'arrivait jamais[9] Ainsi, la soumission à la contingence est totale : [ ] Il croit en lui plus qu'aux autres, mais au hasard plus qu'à lui-même Selon Köhler, l'âme du héros est faite de telle sorte qu'il devient le jouet du hasard. [...]
[...] Examiner le hasard devient une condition préalable, selon Köhler, à une réflexion sur le possible et la nécessité. Effectivement, la notion de hasard implique que les choses auraient pu se dérouler autrement et que la nécessité qui l'entoure laisse une abondance de possibilités. Il est impossible de détacher la littérature de l'évolution de la société pour la considérer indépendamment de celle-ci. Le critique montre que le hasard littéraire libère le regard sur ce qui est à la fois possible et nécessaire dans un domaine déterminé par la société. [...]
[...] Grâce à un hasard improbable, on peut apparenter cela à un miracle. Köhler explique que le miracle est une partie des possibilités de la contingence qui s'achève en absurdité, et qui s'est débarrassée du probable. A la fois autobiographie d'un écrivain et roman du roman, cette œuvre montre que le hasard est le principe structurel dominant. Une fois de plus, le hasard se plie à cette attente dans l'attente qu'est l'espoir. Quant à Breton et son œuvre Nadja, l'espoir se fonde selon le théoricien, sur le hasard évoqué comme parfaitement inexplicable : Les puissances du hasard objectif se jouent de la vraisemblance». [...]
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