L'ère du soupçon, Schopenhauer, Nietzsche, Freud, Nathalie Sarraute, romans, Nouveau Roman
L'ère du soupçon : titre d'un essai de Nathalie Sarraute écrit en 1950. Elle parle alors d'une ère du soupçon par rapport au roman. Elle estime que plus rien n'est crédible, et cet essai marque la naissance du Nouveau Roman "On passe de l'écriture d'une aventure à une aventure de l'écriture".
Le personnage, la fable, la logique sont remis en questions.
Mais "le mal vient de plus loin". Cette ère du soupçon est la résultante d'un esprit critique radicale qui s'est déployé à la fin du XIXe siècle.
[...] En partant du constat de décadence, il interroge ses causes. Il estime que l'une d'elle est que : est mort, et c'est nous qui l'avons tué.'' Zarathoustra : ne sait pas que Dieu est mort.'' Idée que les hommes ont successivement détruit les valeurs, les dépassements : cela est l'aboutissement d'un long processus. Celui-ci est une dégradation, dévaluation, qui va arriver à un monde qui n'a plus de valeurs et qui est donc nihiliste. Le monde des idées Selon Nietzche, les philosophes idéalistes qui croient aux idées, ont inventés un monde avec des idées belles et bonnes, et celles-ci constitueraient le monde-vérité. [...]
[...] L'ère du soupçon : Schopenhauer, Nietzsche, Freud L'ère du soupçon : titre d'un essai de Nathalie Sarraute écrit en 1950. Elle parle alors d'une ère du soupçon par rapport au roman. Elle estime que plus rien n'est crédible, et cet essai marque la naissance du Nouveau Roman passe de l'écriture d'une aventure à une aventure de l'écriture.'' Le personnage, la fable, la logique sont remis en questions. Mais mal vient de plus loin''. Cette ère du soupçon est la résultante d'un esprit critique radicale qui s'est déployé à la fin du XIXe siècle. [...]
[...] Il est influencé par Schopenhauer et Nietzsche. C'est un médecin qui hérite de la psychiatrie et de l'hypnose du XIXe siècle, et notamment de Charcot qui soignait des femmes victimes d'hystéries. image 32 du livret : André Brouillet, leçon de Charcot à la Salpêtrière'' Richard Berg, ‘‘Séance d'hypnose'' Freud reprendra beaucoup d'idées de Nietzche qui seront liées à la pulsion et à l'inconscient. Il est également influencé par la culture antique et les mythes. L'idée fondamentale de Freud est celle de l'inconscient. [...]
[...] Il y a des retours du refoulé, par exemple dans le rêve. Celui-ci est considéré par Freud comme la voie royale de l'inconscient. Le rêve signifie des désirs profonds, notamment dans ses contenus latents, qui sont les altérations créées par le rêve pour que cela ne soit pas déchiffrage immédiatement. Les principales techniques de ‘‘codage'' du rêve sont le déplacement et la condensation. Le but de la psychanalyse reste la thérapie. Le névrosé souffre de sa névrose qui lui donne un problème d'adaptation au monde. [...]
[...] Le lion : dans sa rage, il détruit tout. L'enfant : celui qui retrouve une innocence nouvelle. Nietzche ne porte pas une création de valeurs mais un dépassement du nihilisme. La volonté de puissance Elle est différente du vouloir-vivre de Schopenhauer où l'homme n'est qu'objet de la vie. Pour Nietzche, la vie est positive, il y a une exaltation de la vie. La souffrance n'est pas un sentiment ou une faute, mais une manière de s'exercer, de s'endurcir à la vie. [...]
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