Le projet de l'encyclopédie vient au départ d'une traduction d'un ouvrage anglais rassemblant des connaissances. Diderot et D' Alembert vont œuvrer pour créer l'Encyclopédie avec de nombreux autres philosophes, ce qui permettra de diffuser les idées des Lumières. Le genre du dialogue permet de mettre en avant des idées tout comme les Lumières.
Le dialogue met en scène deux personnes « moi » et le docteur Bissei, qui débattent sur une question éthique, un médecin doit-il sauver tous ces patients, a-t-il le choix de ceux qu'il veut soigner ? Tout d'abord le dialogue oppose deux interlocuteurs aux stratégies différentes. Ces deux protagonistes adoptent en effet chacun deux positionnements différents.
[...] De façon implicite il veut montrer à moi qu'il est dans l'excès, à partir de la ligne 40, ces phrases fonctionnent en antithèse et dans la dernière antithèse le parallélisme fait le lien entre le fanatique et moi qui est perçut par le vous au discourt directe. Moi joue dans la persuasion, à la fin il y a présence de tu qui montre l'implication maximum, il cherche à toucher autant le docteur que le lecteur. La persuasion est construite en parataxe c'est-à-dire sans aucun lien logique, il y a un enchainement de phrases afin de ne pas pouvoir réfléchir. [...]
[...] Le troisième argument correspond au fait que ce n'est pas au docteur de le dénoncer, car ce n'est pas son rôle, puis le quatrième argument est que son rôle de médecin c'est de guérir (ligne 43- il faut poser des limites comme on le voit lignes 36 et 37, qu'elles soient éthiques, morales L'argumentation qui est permise par le dialogue, évolue, mais permet de garder une certaine ouverture et donc de laisser une part de liberté au lecteur. L'argumentation met en opposition deux points de vue, c'est au lecteur de se positionner. [...]
[...] Moi et le docteur Bissei ont un avis opposé, et tiennent leurs positions de manière différente. La prise en compte de l'interlocuteur diffère, on commence par montrer moi qui se met en avant et qui parle beaucoup de lui. Il y a une présence importante du pronom personnel de la ligne 55 à la fin du dialogue. Moi utilise des formules de fausse politesse quand il s'adresse au docteur pour mieux introduire son raisonnement. Alors que le docteur Bissei tente d'entrer dans le dialogue avec moi il pose des questions afin de le faire participer, il souhaite un dialogue contrairement à moi on trouve le pronom il car le discourt est indirecte, ce qui met donc de la distance. [...]
[...] Contrairement au docteur Bissei, qui ne prétend pas détenir le savoir il cherche à faire réfléchir son interlocuteur par des questions. Le docteur Bissei mène le dialogue au début puis va se mettre en retrait en apparence grâce au discourt indirecte, mais il donne son point de vue il se contente de rester sur ses positions, mais plus neutre que moi il ne juge pas, car les phrases sont courtes ou très équilibrées. Si les deux personnages adoptent deux positionnements différents, la progression de leur dialogue souligne également leur tempérament opposé. L'évolution du dialogue est différente chez les deux personnages. [...]
[...] Entretien d'un père et de ses enfants, Diderot Le projet de l'encyclopédie vient au départ d'une traduction d'un ouvrage anglais rassemblant des connaissances. Diderot et D'Alembert vont œuvrer pour créer l'Encyclopédie avec de nombreux autres philosophes, ce qui permettra de diffuser les idées des Lumières. Le genre du dialogue permet de mettre en avant des idées tout comme les Lumières. Le dialogue met en scène deux personnes moi et le docteur Bissei, qui débattent sur une question éthique, un médecin doit-il sauver tous ces patients, a-t-il le choix de ceux qu'il veut soigner ? [...]
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