Ennemi, Baudelaire
L'ennemi de Baudelaire est un poème extrait du recueil Les fleurs du Mal. C'est un sonnet qui comprend donc 14 vers en alexandrins. Dans ce poème, l'ennemi de Baudelaire est le temps qui passe, composante majeur du spleen baudelairien. Ce sentiment d'angoisse face au temps se double parfois de la crainte de ne plus avoir d'inspiration. Ce poème tente alors de dvlp ce thème.
[...] Le Temps mange la vie, 1er hémistiche : double répétition + apostrophe (Ô : particule vocative) + exclamation + lyrisme. Expression de la souffrance, double cris de désespoir. profondeur du pathos. Souligne désolation et lamentation du poète. Tonalité élégiaque. La cause de cette souffrance : Le Temps ac majuscule. Le responsable est enfin nommé en cette fin du poème par le biais de termes très bruts. Personnification du temps assimilé à un dévoreur Tps mange la vie Présence destructrice du temps qui s'oppose à tt dvlpt et à tte croissance nouvelle (tel l'hiver d'ailleurs). [...]
[...] Ce poème tente alors de dvlp ce thème. Ns allons dc prendre connaissance de ce poème en en faisant la lecture puis ns verrons ensuite qu'elle pbq il entraîne. LECTURE Comment, par le biais d'une métaphore filée établissant l'analogie entre les ages de la vie et les saisons, Baudelaire parvient-il à exprimer son angoisse existentielle et celle de tout homme face à sa condition d'être inexorablement poursuivi par le Temps ? 1e strophe : métaphore filée sur thème des saisons et du climat et qui parle essentiellement jeunesse du poète Ds 2nd temps : 2e quatrain évoque l'automne, saison de l'age mur ou arrive le déclin d'inspiration Ensuite, 3e tercet qui constitue rupture ds laquelle l'espoir du poète resurgiy Enfin, ds dernière strophe : Tps présenté de façon allégorique co étant destructeur 1e strophe : métaphore filée sur thème des saisons et du climat et qui parle essentiellement jeunesse du poète Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Ma Jeunesse Pronom possessif annonce cert lyrisme : poète confit sa vie, ses sentiments : il s'implique directement ds cette description, c'est de sa vie dont il décrit les étapes. [...]
[...] Qu'il reste = présent, bilan décourageant et navrant ` en mon jardin = dévoile son jardin : métaphore pr parler de sa vie, de son âme (Cf Candide : il faut cultiver son jardin). Symbole des souvenirs et de la mémoire de cette période tumultueuse, constat du travail accompli. «bien peu de fruits vermeils bien (augmentatif) = les fruits sont en fait la métaphore des poèmes, ceux qui restent proviennent des brillants soleils. Œuvres tp éparses selon le poète. Peut rappeler les pommes du pommier du jardin d'Eden = monde idyllique. Dès lors que la pomme est croquée= fin de ce monde idyllique. Pareil ici dès qu'elle disparaît. [...]
[...] Ces trous sont la cause de son manque d'inspiration. De plus trous comparés à tombeaux par l'outil de comparaison co : cala montre désastres du tps qui préfigurent mort : la vie et l'inspiration sont bel et bien ravagés par le tps. Comparaison hyperbolique associe désormais jardin ressemble à un cimetière. Eau personnifiée ds le rôle d'un fossoyeur morbide. Enchaînement d'images conduit à une interprétation qui se situe sur le plan de la nature (automne, eau, sol lavé, fleurs nouvelles) = L'enchaînement des symboles par saisons représente symboliquement les étapes de la vie. [...]
[...] ) Ce dernier vers dc, qui souligne caract vampirique, tératologique et destructeur du tps = souligne le fait que le Tps semble se nourrir de l'énergie vitale de l'ho (l'inspiration co force vitale) co un parasite croit et se fortifie qui détruit tte possibilité d'inspiration nouvelle effets du tps inéluctable. Monstre qui cesse de ns affaiblir, qui se nourrie des efforts mm que ns faisons pr lutter contre lui. C'est l'ennemi dévorateur, cannibale insatiable. Cette pointe met fin à l'espoir du 1er tercet. C'est finalement l'hiver et la vieillesse qui glacera ses ambitions. [...]
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