Albert Cohen, "Le Livre de ma mère", Chapitre VIII

Résumé du document

Commentaire détaillé d'un extrait du chapitre VIII du Livre de ma mère, d'Albert Cohen.

Extraits

[...] Evocation de l'enfance 1. Les sensations odeur : odeurs ouie : Maman qui me disait, chansons de Maman gout : sirop d'orgeat, gelée de coing, dindes de Noêl, bonbons à fleurette, gouters toucher ; petits baisers du soir vue : cousins brodés dxe petits chats rassurants, la regarder : tt entre ds la vue 2. Les jeux, l'école fables idiotement récités + attente des vacances + jeudi > ne souhaite pas mettre un point noir dans tt ce tableau en disant clairement : enui, dégout de l'école à la suite des vacances : cerceaux, diabolos = ce qu'implique les vacances ou la cour de récréation puis petites mains sales , genoux écorchés = résultat de ces jeux cirque Alexandre . [...]

[...] > du + au- important place + longue ( 2 lignes au lieu des qques mots) Mère = bienfaitrice, bienveillante car sorte de baisers magiques Représente l'accès au bonheur cirque) Dernière lignes consacrées majoritairement à sa mère. admiration : h passées à la regarder ac importance Part personnelle éléments personnels : mon, ma, me constamment un qualificatif, un attribut venant ajouter de la profondeur au mot : cousins brodés de petits chats rassurants détails de sa personnalité : j'arrachais la croute tjs trop tot ô nostalgique Opposition ac le présent 1ers mots et derniers : antithèse ô mon passé/ ma mort approche notion de passé et de futur description d'une sorte de voyage qui se termine et qui semble même prendre tt sa vie les rives s'éloignent, mort apprroche opposition des fréquences de temps ( passé, enfance, une fois par an) à plus, morts, efuies. [...]

[...] Ma mort approche. Albert Cohen, Le Livre de ma mère, Chapitre VIII I. Evocation de l'enfance Hommage à l'enfance II. La part personnelle Introduction : né en 1895 / 1990 famille chassé d'un ile grec par un pogrom marseille enfance I. [...]

[...] Albert Cohen . Le livre de ma mère Texte étudié : Ô mon passé, ma petite enfance, ô chambrette, coussins brodés de petits chats rassurants, vertueuses chromos, conforts et confitures, tisanes, pâtes pectorales, arnica, papillon du gaz dans la cuisine, sirop d'orgeat, antiques dentelles, odeurs, naphtalines, veilleuses de porcelaine, petits baisers du soir, baisers de Maman qui me disait, après avoir bordé mon lit, que maintenant j'allais faire mon petit voyage dans la lune avec mon ami un écureuil. Ô mon enfance, gelées de coings, bougies roses, journaux illustrés du jeudi, ours en peluche, convalescences chéries, anniversaires, lettres du Nouvel An sur du papier à dentelures, dindes de Noël, fables de La Fontaine idiotement récitées debout sur la table, bonbons à fleurettes, attentes des vacances, cerceaux, diabolos, petites mains sales, genoux écorchés et j'arrachais la croûte toujours trop tôt, balançoires des foires, cirque Alexandre où elle me menait une fois par an et auquel je pensais des mois à l'avance, cahiers neufs de la rentrée, sac d'école en faux léopard, plumiers japonais, plumiers à plusieurs étages, plumes Sergent-Major5, plumes baïonnette de Blanzy-Poure, goûters de pain et de chocolat, noyaux d'abricots thésaurisés, boîte à herboriser, billes d'agate, chansons de Maman, leçons qu'elle me faisait repasser le matin, heures passées à la regarder cuisiner avec importance, enfance, petites paix, petits bonheurs, gâteaux de Maman, sourires de Maman, ô tout ce que je n'aurai plus, ô charmes, ô sons morts du passé, fumées enfouies et dissoutes saisons. [...]