Cet extrait est l'incipit du roman, il doit donc nous renseigner sur le cadre, les personnages principaux et doit nous faire rentrer peu à peu dans le roman. Cet incipit remplit ici son rôle, en effet, grâce au réalisme et à l'importance de tous les détails, on est rapidement plongé dans le roman. Le réalisme porte d'abord sur la description du personnage puis sur le cadre.
[...] Gervaise a peur, car son amant n'est pas rentré. On apprend que depuis déjà une semaine il rentre très tard pour chercher du travail (en tout cas c'est ce qu'il dit). Et cette nuit, il ne rentre pas. C'est là qu'intervient l'action réaliste. Gervaise l'attend, elle semble perdue elle avait attendu ; elle guettait Elle est attachée à cet homme sans qui elle est perdue elle eu une nouvelle crise de sanglots elle pleure, car elle est perdue, c'est une réaction un peu enfantine. [...]
[...] Il y a tout de même un côté fantastique dans cet extrait (Gervaise sera-t-elle débouchée il y a dans sa rue et par gradation et finit par imaginer son amant tué.) Conclusion générale Cet extrait, bien qu'assez court est très riche par les images proposées, à la première lecture, on ne voit seulement que l'histoire et anime typiques courants qui est ici irréalistes ce qui permet de décrire avec précision le cadrer les personnages, et, à la seconde lecture on voit le côté mouvementé de l'extrait qui nous donne des renseignements sur la suite du livre (atmosphère sombre, pauvreté . ) Cet incipit est donc très complet. [...]
[...] La malle de Gervaise et de Lantier, grande ouverte dans un coin, montrait ses flancs vides, un vieux chapeau d'homme tout au fond, enfoui sous des chemises et des chaussettes sales ; tandis que, le long des murs, sur le dossier des meubles, pendaient un châle troué, un pantalon mangé par la boue, les dernières nippes dont les marchands d'habits ne voulaient pas. Au milieu de la cheminée, entre deux flambeaux de zinc dépareillés, il y avait un paquet de reconnaissances du Mont-de-Piété, d'un rose tendre. C'était la belle chambre de l'hôtel, la chambre du premier, qui donnait sur le boulevard. Cependant, couchés côte à côte sur le même oreiller, les deux enfants dormaient. [...]
[...] Émile Zola, "L'assommoir" - l'incipit Gervaise avait attendu Lantier jusqu'à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d'être restée en camisole à l'air vif de la fenêtre, elle s'était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux têtes, où ils mangeaient, il l'envoyait se coucher avec les enfants et ne reparaissait que tard dans la nuit, en racontant qu'il cherchait du travail. Ce soir-là, pendant qu'elle guettait son retour, elle croyait l'avoir vu entrer au bal du Grand-Balcon, dont les dix fenêtres flambantes éclairaient d'une nappe d'incendie la coulée noire des boulevards extérieurs ; et, derrière lui, elle avait aperçu la petite Adèle, une brunisseuse qui dînait à leur restaurant, marchant à cinq ou six pas, les mains ballantes, comme si elle venait de lui quitter le bras pour ne pas passer ensemble sous la clarté crue des globes de la porte. [...]
[...] Conclusion Conclusion Générale Commentaire Introduction : L'extrait proposé est l'incipit de l'Assommoir de Zola. On y découvre les ruines chez elle, le soir, pendant la nuit, attendant son mari. Elle scrute la rue par la fenêtre et se lamente. Tout comme le roman, cet ami typique réaliste qui est cependant très mouvementé. On est tout de suite plongé dans l'histoire, notamment grâce à l'importance de la description dans cet extrait. Nous étudierons tout d'abord le réalisme de l'incipit, puis le côté mouvementé de celui-ci. [...]
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