Chaque strophe à un thème précis. La première strophe montre la rupture entre l'auteur et sa femme, à cause de la mort. La deuxième strophe montre comment l'auteur vivait avec sa compagne avant sa mort, et la vie qu'il mène après la mort de sa femme. Enfin, la dernière strophe est une évocation de la mort par l'auteur (...)
[...] Cela le trouble, l'empêche de vivre. "Mais la mort a rompu l'équilibre du temps". A cause de la mort de sa femme, le temps n'est plus le même, ne paraît plus le même pour l'auteur. C'est donc un événement marquant puisqu'il rompt quelque chose d'intouchable : le temps. 9e vers : On a ici un rythme ternaire (en trois temps) donné par la mort. Encore une fois, l'idée que la mort a été un événement important est confirmée ici. Ce rythme ternaire mime le sanglot, le chagrin de l'auteur, fait écho à la douleur. [...]
[...] Sa femme est devenue une "source des larmes", source de souffrance donc. C'est bien la mort de sa femme qui est à l'origine de la souffrance du poète. 15e vers : Le pronom revient. On peut aussi trouver une allitération en qui évoque quelque chose de très doux, le silence aussi. Le poète revient au présent, au deuil Ce poème est donc un poème qui évoque la mort. Il évoque et décrit la souffrance du poète à la mort de sa femme. [...]
[...] Ce pronom désigne-t-il la mort? Désigne-t-il la vie? 2e vers : On a ici à la fois une inscription de leur amour dans le temps "un beau matin de mai", mais aussi dans l'espace "une ville". Leur amour est donc épanouit, prend toute sa grandeur. 3e vers : On a encore ici une ambiguïté sur le mot "laquelle". Parle- t-il de l'aurore, de la mort, de la vie de sa femme? En revanche, une notion de violence est clairement présente ici "refermé son poing". [...]
[...] On peut aussi étudier la structure grâce aux pronoms. Le poème commence par "notre vie", qui évoque donc le couple formé par l'auteur et sa femme. Ensuite, dans la deuxième strophe apparaît le qui représente donc la femme. Enfin, dans la dernière strophe, il ne reste plus que le de l'auteur, le représentant la femme ayant disparu, la femme est donc morte. Enfin, le nom du recueil est "le temps déborde". Il est écrit au moment de la mort de sa femme. [...]
[...] 12e vers : L'auteur montre encore une fois qu'il souffre physiquement à travers son "corps épuisé" 13e vers : "Masque de neige" connote en réalité la mort. En effet, une fois morte, le visage de la personne morte est figé, d'où le masque de neige, le masque pour l'idée d'un visage figé, et la neige, pour la couleur blanche, couleur du visage d'un mort. La neige introduit aussi l'idée de froid, mais aussi le silence, le fantôme. La mort de sa femme hante littéralement le poète. 14e vers : "Masque d'aveugle" . [...]
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