Ce poème se caractérise par un profond désir de solitude de la part du poète, en effet on peut remarquer la présence exclusive de la première personne comme sujet de chaque verbe ainsi que la présence de l'adjectif possessif "mon". Ainsi le poète veut se mettre à l'écart dans une prison vierge mais une prise irréelle, imaginaire. Remarquons l'emploi du vocabulaire de la privation ("sans") qui souligne la solitude physique mais aussi intellectuelle, morale par le biais des sens "sans écho" (...)
[...] répétition de tous les b. Leur fraternité De cet aspect communautaire le poète glisse dans l'aspect fraternel : il n'y a pas de distinction entre les hommes, tous le monde vit ensemble dans la même communauté, comme le montre le verbe croiser C'est un hommage à l'homme et au monde qui finit ce poème, le faisant basculer dans un registre épique nous le disions, mais à pointes épiques. Conclusion : Ce poème s'inscrit finalement en trois étapes : d'abord une longue marche vers la solitude dans le but de rencontrer la mort afin d'arrêter de souffrir et de retrouver la femme aimée. [...]
[...] L'amplitude L'amplitude est suggérée par l'immensité de l'espace les champs la forêt la mer un espace synonyme pour l'homme de possibilités infinies. c. L'ouverture Le poème se transforme peu à peu en une sorte de catalogue vers le monde communautaire des hommes où chacun pourra prospérer grâce aux possibilités offertes par une nature bienveillante. Ceci est symbolisé par l'abondance de verbes d'actions Une réalité a. Immuable Cette réalité semble donc immuable, d'abord par l'aspect infini du décor mais aussi par les verbes d'état au présent qui porte ici une valeur itérative le blé fait son nid et de vérité générale. [...]
[...] Le désir de solitude Ce poème se caractérise par un profond désir de solitude de la part du poète, en effet on peut remarquer la présence exclusive de la première personne comme sujet de chaque verbe ainsi que la présence de l'adjectif possessif mon Ainsi le poète veut se mettre à l'écart dans une prison vierge mais une prise irréelle, imaginaire. Remarquons l'emploi du vocabulaire de la privation («sans qui souligne la solitude physique mais aussi intellectuelle, morale par le biais des sens sans écho Le poète se laisse taller dans un désespoir comme le suggère les anadiploses ainsi que les phrases linéaires, sans progression rythmique. Enfin la paronomase vide/vie suggère une fois de plus que pour lui la vie n'a plus de sens. [...]
[...] Pourtant s'il ne parvient pas à vivre il n'arrive pas non plus à mourir. Ce lien étroit entre vie et mort est visible grâce aux nombreuses symétries lexicale (les répétitions) et sonores (vie/vide). b. Les échecs L'échec est annoncé depuis le début par la construction du poème : j'ai cru Il n'a pas réussi, il voyait dans la solitude et la mort une échappatoire à son désespoir profond, désespoir amplifié par le fait que son seul moyen de s'en échapper, la mort, lui est inaccessible. II) Le pouvoir de l'amour 1. [...]
[...] Cette ascension est symbolisée par les nombreux enjambements (v. 19-20 et 22-23), comme un pont entre le monde terrestre et céleste. La succession des actions (cf. les verbes d'actions) accélère le rythme, tout comme l'abondance du préfixe itératif re (qui symbolise la nouvelle vie du poète) ranimé, recouverte L'amour redonne la vie au poète et permet la survie de celui-ci. c. La transformation du poète Le poète se sent plus léger, il va acquérir un guide qui va lui montrer le chemin, le protéger. [...]
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