La tragédie grecque nait de la fête religieuse les Grandes Dionysies et nous est connue à travers trois grands auteurs dont Euripide. Il est né en 480 avant Jésus-Christ (J-C) à Salamine et est mort en 406 avant J-C en Macédoine, il est issue d'une famille modeste c'est un élève des sophistes souvent critiqué par rapport à ses innovations ; dans laquelle s'inscrit La tragédie d'Electre. Une tragédie se compose des trois parties traditionnelles : l'entrée du chœur, les épisodes et le dénouement. Les épisodes eux même se composent de trois parties, et l'extrait d'Electre que nous étudions se situe dans le troisième épisode.
A l'époque où il rédige son œuvre, vers 413 avant J-C, la Grèce est en pleine guerre du Péloponnèse. Cette guerre oppose Sparte et la ligue péloponnésienne face à l'Empire athénien. Le contexte de l'histoire d'Electre est lui différent. En effet, selon la légende c'est durant le XIIIe siècle avant J-C, peu d'années après la guerre de Troie que se déroulerait la tragédie.
Electre est un personnage mythologique, fille du roi Agamemnon et de Clytemnestre. Dans l'extrait que nous étudions nous sommes donc situés au retour d'Oreste ; frère d'Electre. La scène se déroule chez le roi Egisthe, beau-père de notre personnage éponyme, qui après avoir invité Oreste et Pylade à procéder un sacrifice, ne sachant pas sa véritable identité, se fait assassiner par ces derniers.
Nous pouvons donc nous demander en quoi la tragédie d'Electre d'Euripide est une innovation dans le genre tragique et comment la vie quotidienne des citoyens est-elle réglée autour des différents rites religieux.
[...] L'hospitalité est donc un rite essentiel dans la religion grecque tout comme le sacrifice. Le sacrifice est au cœur de la plupart des rituels. Il peut prendre des formes variées et se réalisent en plusieurs étapes. Tout abord, les participants aux sacrifices se plongent dans une parfaite pureté : ligne 21 à 23, afin de pouvoir approcher l'autel sacré. Différents types d'eau peuvent être en effet utilisé pour la purification : l'eau courante qui est censée d'être plus purificatrice que l'eau stagnante. [...]
[...] Les spectateurs émus et attendris décidèrent alors de ne pas détruire la ville qui avait vu naître un si grand talent. La spécificité d'Euripide est ainsi ancrée dans les mémoires. Nous avons donc pu voir qu'à travers le mythe d'Electre, Euripide impose son style et devient ainsi innovateur dans ce genre qu'est la tragédie. Tout au long de celle-ci, nous pouvons voir aussi l'importance des rites dans la religion grecque et le quotidien des Grecs rythmé par cette religion. Différents rites en effet traversent notre extrait. [...]
[...] A l'époque où il rédige son œuvre, vers 413 avant la Grèce est en pleine guerre du Péloponnèse. Cette guerre oppose Sparte et la ligue péloponnésienne face à l'Empire athénien. Le contexte de l'histoire d'Electre est lui différent. En effet, selon la légende c'est durant le XIIIe siècle avant peu d'années après la guerre de Troie que se déroulerait la tragédie. Electre est un personnage mythologique, fille du roi Agamemnon et de Clytemnestre. Dans l'extrait que nous étudions nous sommes donc situés au retour d'Oreste ; frère d'Electre. [...]
[...] C'est à travers cette histoire qu'Euripide impose son style. Le mythe d'Electre est issu en premier lieu du récit de Sophocle. Euripide s'est donc inspiré de l'auteur pour proclamer son style. Il a tout d'abord bouleversé la légende en transformant la tragédie par une sorte de drame bourgeois. Il supprime aussi la notion de destin qui est normalement présente dans la tragédie. En effet, Electre et Oreste ne sont pas poursuivies par le destin mais par la volonté de sauver l'honneur de leur père. [...]
[...] Dans notre extrait c'est Egisthe qui s'incombe de cette tache. En effet comme nous pouvons le voir de la ligne 63 à 66, le sacrificateur doit aussi réaliser cette tâche. Le but de ce sacrifice est ainsi révélé : Egisthe souhaite connaître son destin. L'examen des viscères montre une absence d'un lobe dans la partie droite du foie ce qui informe sur un mauvais présage sur l'officiant. La partie gauche elle, concerne les ennemis. L'avertissement néfaste des augures se réalise alors, à la ligne 80, Oreste réalise sa vengeance et assassine Egisthe. [...]
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