Le rejet des formes classiques. Certes, sonnet avec deux quatrains, deux tercets en alexandrins, chute (enjambement final + changement de tonalité "vainqueur" le poète est actif). Mais on a aussi des rimes croisées dans les quatrains (au lieu d'embrassées) ? on a des tercets CDD CEE (disposition qui ne ressemble à rien, ce n'est ni une disposition à la française, ni une disposition à l'italienne).
La ponctuation induit un rythme très saccadé ? chute : elle existe mais elle se situe sur tout le dernier tercet et non pas le dernier vers ou les deux derniers + originalités ? usage des tirets ? l'emploi abusif des majuscules ? des italiques (...)
[...] Ce rouge peut être pris comme un élément valorisant de la femme elle se distingue du noir ambiant. (conclusion du À travers ce sonnet, on comprend l'importance de la figure féminine chez Gérard de Nerval (cf. Les autres titres de recueil : Les filles de feu Aurélia Un sonnet qui constitue un art poétique Nerval insiste sur la figure du poète dans ce texte. Cf. Le poète est défini à travers des métonymies : mon cœur désolé peut évoquer le poète comme un être lyrique. [...]
[...] La ponctuation induit un rythme très saccadé chute : elle existe mais elle se situe sur tout le dernier tercet et non pas le dernier vers ou les deux derniers + originalités usage des tirets l'emploi abusif des majuscules des italiques. (conclusion) Nerval fait un emploi très libre de la forme du sonnet s'expliquant par le fait que le poète romantique se laisse guider par son moi (Relatif). Lyrisme, élément important du texte. 1ère et 2ème personne du singulier. V1. V3. V6. V7. V9. V10. [...]
[...] Evolution du sonnet du premier quatrain jusqu'au premier tercet, la douleur de la perte (mort puis nostalgie avec perte d'identité). V9 ensuite, le premier tercet prépare la suite du texte, au V10 apparaît la couleur rouge et au V11 on voit le poète se placer dans un état second à travers le verbe : rêver puis, le dernier tercet qui constitue la chute du texte avec un sentiment dominant opposé à ce qui était au début une régularité qui provoque un apaisement. [...]
[...] Approche de la poétique de Nerval La quête de l'identité (thème récurrent) Ce thème est annoncé d'emblée. Cf. le titre (au départ le titre de ce poème était Le Destin, c'est Nerval qui a changé lui-même son titre). El Desdichado une identité qui n'en est pas une. Le déshérité n'a plus rien même plus une identité, comme le chevalier de Walter Scott. (conclusion) Dès l'ouverture, une absence d'identité affichée, d'autant plus que le titre a été changé. Le poème manifeste une interrogation sur la question d'identité. [...]
[...] Manque de repères manque de point de comparaison. V2 le Prince d'Aquitaine (une affirmation) à la tour abolie (figure de la perte). De ces deux vers, on glisse vers le V9 où se trouve des interrogatives, c'est-à-dire que la certitude s'envole. Suis-je : les quatre identités évoquées appartiennent à des époques différentes. (conclusion) Dans ce sonnet, le poète revêt plusieurs identités, ce qui montre son manque de certitude quant à ce qu'il est de façon générale (Gérard de Nerval déplore la famille des Labrunie dépossédée après la Révolution + troubles psychiques). [...]
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