L'éducation sentimentale, partie II, chapitre 6, Gustave Flaubert, intrigue amoureuse
En 1869, après la seconde Révolution française du XIXe siècle et la proclamation de la IIe république, Flaubert, écrivain français, livre L'éducation sentimentale. Avant-gardiste, Gustave Flaubert conclut le romantisme tout en introduisant le naturalisme avec une description et des informations pointues. Il ne faut pas oublier que Flaubert est né en plein Romantisme, ses textes en sont donc fortement parsemés. Au chapitre 6 de la partie II le roman met en scène, dans la ville de Paris, le jeune Frédéric Moreau, désespérément amoureux de Mme Arnoux rencontrée plus tôt dans l'histoire. Frédéric, après avoir attendu vainement son amour toute une journée, décide d'aller se consoler auprès de Rosanette, femme de moeurs légères.
[...] Le couple voit donc certains moments de complicités provoqués par l'Histoire. C'est ici qu'on remarque quelques marques de naturalisme. Flaubert, analyse simplement la situation en dénonçant les causes directes de la fusillade. C'est-à-dire une foule compacte et un retour impossible D'ailleurs, le personnage de Frédéric, lorsqu'il commente la révolution, apparaît non pas comme un romantique, mais au contraire, comme un homme cruel. Comme dit précédemment, le jeune parisien parait peu concerné par l'enjeu de la révolution qui a lieu à quelques mètres de lui, et qui a elle seul peut changer l'Histoire de sa patrie. [...]
[...] Le lecteur remarquera alors l'apparition d'un trait de naturalisme quand Flaubert analyse très rapidement les causes directes de la fusillade du boulevard des Capucines. Considéré comme un maître par Zola, et au vu de sa réputation d'analyse psychologique, il est logique que le naturalisme naisse de Flaubert en France. Pour finir, c'est grâce à l'intrigue amoureuse que l'auteur conclut le romantisme. Mais parce qu'elle est liée à l'Histoire, le lecteur a le privilège d'être aux premiers rangs de cette révolution, et de ça, grâce à la description. [...]
[...] L'éducation sentimentale, partie II, chapitre 6 de Gustave Flaubert. En 1869, après la seconde Révolution française du XIXe siècle et la proclamation de la IIe république, Flaubert, écrivain français, livre L'éducation sentimentale. Avant-gardiste, Gustave Flaubert conclut le romantisme tout en introduisant le naturalisme avec une description et des informations pointues. Il ne faut pas oublier que Flaubert est né en plein Romantisme, ses textes en sont donc fortement parsemés. Au chapitre 6 de la partie II le roman met en scène, dans la ville de Paris, le jeune Frédéric Moreau, désespérément amoureux de Mme Arnoux rencontrée plus tôt dans l'histoire. [...]
[...] Celle-ci est d'ailleurs surprise et égayée (l.2) par ce geste amoureux. Tout en se laissant renverser sur le divan le couple, se couvre de baisers On retrouve le schéma type d'une sortie amoureuse : un repas [ . ] délicat une nuit ensemble, ici à l'hôtel où Frédéric avait prévu de se rendre avec Mme Arnoux. De plus, ils sont décrits comme deux amants lorsqu'ensemble ils rient. Enfin, Rosanette, l'appelle non pas simplement Frédéric, mais aussi mon amour montrant alors ouvertement, ses sentiments pour le jeune homme. [...]
[...] Bien entendu, ses pleurs ne sont aucunement pour Rosanette, mais pour sa bien- aimée, bien qu'il avance pleurer de bonheur pour elle. Le lecteur se rend finalement compte que les efforts employés par Frédéric pour remplacer Mme Arnoux, sont vains. Donc, à travers son chapitre Flaubert peint un personnage romantique partageant quelques points communs avec d'illustres personnages issus du Romantisme tel que Jean Valjean et Marius présents dans Les misérables. Le jeune parisien, fraîchement diplômé n'a rien d'exceptionnel ; au sein de Frédéric brûle un amour sincère pour Mme Arnoux. [...]
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