L'éducation sentimentale, Gustave Flaubert, ville de Paris, Frédéric, perception de Paris, ennui, personnage principal, commentaire
Né à Rouen en 1821, Flaubert est un écrivain français qui a eu beaucoup d'influence sur le réalisme littéraire. Fils et petit-fils de docteurs, il commence à écrire à un jeune âge pour le journal de son lycée. Il étudie le droit à Paris après avoir écrit quelques romans pour faire plaisir à ses parents. Pourtant, après une crise d'épilepsie, il abandonne, et continue à écrire. Plus connu pour son roman Emma Bovary, il décrit souvent la psychologie de ses personnages. Dans L'éducation sentimentale, roman d'où parait l'extrait étudié, il parle d'un homme qui tombe amoureux d'une femme mariée. Dans l'extrait, il passe trois mois à s'ennuyer en se promenant à Paris.
[...] Les détails quotidiens de la vie dans Paris Nous pouvons aussi voir Paris dans les détails quotidiens qui y sont décrits. La métaphore de “l'immense flot ondulant sur l'asphalte” (l. 27) révèle le manque d'identité des personnes de la rue, ou des habitants de Paris; tous les Parisiens semblent être les mêmes chaque jour. Les détails sont aussi vus avec le champ lexical des “bruits paisibles” (l. où nous avons une vue dans la vie quotidienne de la ville. : battements d'ailes dans des cages, le ronflement d'un tour, le marteau d'un savetier” (l. [...]
[...] Un regard sur la ville de Paris Tout d'abord, nous avons un regard réaliste et esthétique sur la ville de Paris. Ceci est vu premièrement à travers les lieux et les monuments parisiens. Dans la description de tour Saint-Jacques, l'Hôtel de Ville, Saint-Gervais, Saint-Louis, Saint-Paul se levaient en face” (l. il y a une personnification qui démontre l'aspect vivant, mais en même temps étouffante de la ville révélée par l'accumulation. De plus, dans la description de colonne de Juillet” qui “resplendissait à l'orient comme une large étoile d'or” (l. [...]
[...] Nous pouvons retrouver plusieurs éléments qui se rapportent à son ennui. Dans cet extrait de Flaubert, nous voyons une description de Paris à travers la perspective du personnage principal, Frédéric. Flaubert utilise les pensées, surtout l'ennui, pour décrire la ville de Paris. Cet extrait peut être comparé à l'incipit de Germinal, écrit par Émile Zola. Le narrateur illustre le cadre et la situation dans laquelle se trouve le personnage principal en reflétant les émotions noires et sombres du personnage qui marche seul. [...]
[...] instaurant immédiatement l'impression de vide et de temps qui passe lentement au lecteur. De plus, le complément circonstanciel de temps des “trois mois” établit la longue période de temps dans laquelle se déroule le récit relativement court, d'où une opposition directe avec le temps. De plus, à travers l'autre mention de temps, quand passait des heures à regarder” (l. on voit la répétition quotidienne d'une action de longue durée. Il ne sait pas quoi faire, alors il continue à faire les mêmes choses. [...]
[...] Les émotions physiques de Frédéric Enfin, les émotions physiques de Frédéric peuvent aussi exprimer son ennui. Le champ lexical de l'ennui insiste sur le fait qu'il ne sait pas quoi faire. Nous retrouvons fatigue de les regarder” (l. foule l'étourdissait” (l. et désoeuvrement renforçait sa tristesse” (l. 2). Ces verbes nous montrent directement ce qu'il pense et comment il réagit par rapport à son ennui. De plus, l'accumulation des “bassesses des figures” (l. niaiserie des propos” (l. 28) et l'oxymore de la “satisfaction imbécile” (l. 28) met en valeur l'absurde de la scène. [...]
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