Flaubert dans son oeuvre marque également un tournant, le roman se fait réaliste et combat l'idéaliste romantique inspiré par des souvenirs de jeunesse de Flaubert lui même l'intrigue se déroule autour de l'amour marqué entre Mme Arnoux (épouse d'un riche marchand d'art) et Frédéric Moreau. Cet extrait apparaît comme la fin du livre et met en scène la discussion de Frédéric et de son ami Des lauriers qui se remémore leur jeunesse à Nogent-sur-Seine (...)
[...] Frédéric apparaît comme un être lâche et faible. Sa lâcheté se met en place dès la l 8 ou il va cueillir des fleurs dans le jardin pour la femme qu'il est censé aimer, il dégrade ainsi sa relation avec Mme Arnoux en la mettant en parallèle avec une relation d'amour tarifié. En outre la lâcheté du personnage se met en place à la l 13 ou finalement le remord que Frédéric devrait ressentir vis à vis de la trahison qu'il s'apprête à faire et noyer dans l'accumulation et encore atténué par une espèce qui marque l'indétermination. [...]
[...] Il s'agit d'un épisode réaliste : on a des indication spatiales précise : ou bas des ponts , la pêcherie 10) . Il apparaît une sorte de polyphonie des voix , on entend la voix du peuple avec l'utilisation de in qui désigne le peuple , le discours direct qui renforce le réalisme , le bruit de cette rumeur ( l 2 à l 6 ) avec l'évocation des classes sociales , les fermières , les bourgeoises , M le sous préfet . [...]
[...] Flaubert dévoile également ce que l'on cache habituellement sur la luxure populaire. L'épisode apparaît véritablement comme scandaleux. C ) Tandis que traditionnellement l'explicit se doit d'apporter une conclusion à une histoire ici il ne sert strictement à rien . Il se termine sur une phrase de Deslauriers très décevante c'est la ce que nous eut de meilleur Il se termine médiocrement ce qui entraine une frustration mais surtout un paradoxe avec le titre de l'œuvre. Flaubert annonce une éducation sentimentale alors que l'incipit souligne le non évolution du personnage : non seulement il n'a pas été éduqué mais en plus la plus vide la plus inachevé qu'il retient principalement. [...]
[...] Frédéric apparaît comme un héros médiocre. Tout d'abord, l'attirance qu'il ressent pour ce lieu est similaire à l'attirance du bas peuple. La fascination de cet endroit par Frédéric est assimilée à la fascination du fermier, des domestiques et des ados. Ainsi loin d'avoir évolué vers le mieux, Frédéric est comparé à un ado, il n'a donc pas muri. LA médiocrité est également souligné dans l'attitude de Frédéric : il n'achète pas de fleur, il va en cueillir, il se fait frisé ( l8) . [...]
[...] Ainsi, Flaubert dans l'éducation sentimentale met en scène Frédéric Moreau qui se caractérise par sa velléité. Flaubert dans son œuvre marque également un tournant, le roman se fait réaliste et combat l'idéaliste romantique inspiré par des souvenirs de jeunesse de Flaubert lui même l'intrigue se déroule autour de l'amour marqué entre Mme Arnoux (épouse d'un riche marchand d'art) et Frédéric Moreau. Cet extrait apparaît comme la fin du livre et met en scène la discussion de Frédéric et de son ami Des lauriers qui se remémore leur jeunesse à Nogent sur seine. [...]
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