L'Ecole des Femmes est l'une des plus importantes pièces de Molière qui met en scène un vieillard, Arnolphe, et une jeune fille, Agnès. Arnolphe a élevé Agnès dans l'ignorance du monde afin de l'épouser sans la moindre résistance. Cette pièce débouche sur des situations comiques. Dès le premier acte, Arnolphe apprend qu'un jeune homme, Horace, fils d'un de ses amis, a réussi à rencontrer Agnès et en est tombé amoureux. Il décide alors, au début de l'acte d'interroger Agnès pour savoir ce que les deux jeunes gens se sont dit. Agnès lui répond avec sincérité. Nous apprenons que Horace a présenté son amour comme une maladie que seule Agnès peut guérir. L'étude du passage se concentre sur le dialogue entre Arnolphe et Agnès.
[...] L'étude du passage se concentre sur le dialogue entre Arnolphe et Agnès. I. L'ingénuité d'Agnès Cette scène correspond à la deuxième apparition d'Agnès dans la pièce. Il est important pour Molière de montrer le caractère du personnage. La scène met en avant l'ingénuité, l'ignorance d'Agnès. Un personnage enfantin Agnès est un personnage enfantin et sa puérilité apparaît dans certaines répliques : chatouiller vous vous fâcherez Agnès est ici une enfant prise en faute. Elle repousse son aveu, elle essaie d'obtenir l'assurance qu'elle ne sera pas punie. [...]
[...] Il est en train de perdre pied, mais il ne provoque aucune compassion. Les derniers vers entassent encore plus le personnage. C'est le sommet du comique. Conclusion Arnolphe a raison sur le fait qu'Agnès est vraiment ignorante. Sa démarche parait mal engagée. Pour l'instant, il est encore le maître. Il reste cependant un personnage qui s'ancre dans la tradition du vieux cocu. Le public est du côté de la jeunesse étant donné qu'il n'attire pas la compassion. A la fin de la pièce, amour et la jeunesse triompheront. [...]
[...] C'est à cause de ces verbes que va naître le quiproquo. Le quiproquo Le quiproquo naît de la question d'Arnolphe qui est incomprise par Agnès. Ouf! traduit la peur. Arnolphe a toutes les raisons de penser qu'Agnès lui cache quelque chose puisqu'elle retarde au maximum ce qu'elle doit avouer. Le texte comprend donc une cascade de répliques très courtes et très vives. Les deux personnages sont sous la pression. Le . n'annonce pas la même chose pour les deux personnages. [...]
[...] Elle avoue qu'elle a reçu des cadeaux ainsi que les deux valets, Alain et Georgette. Elle est contente pour eux et n'a pas l'impression de leur porter préjudice. Elle rapporte les paroles d'Horace (vers 559 et 560), ses gestes (vers 569 et 570), elle ne cache rien de son entrevue. Elle avoue qu'elle a vu Horace plusieurs fois : toutes les fois que je l'entends parler Son ignorance Elle ne connaît pas les choses de l'amour, elle n'a pas compris la nature du mal d'Horace. [...]
[...] Arnolphe est mis en difficulté et c'est ce qui rend la scène comique. II. Le comique de la scène La situation d'Arnolphe Arnolphe mène un interrogatoire pour savoir ce qui s'est passé entre Agnès et Horace. Mais pour obtenir des informations précises, il est obligé d'employer un vocabulaire vague. Il est obligé de parler à mots couverts. Il prend des précautions oratoires ce qui le rend ridicule. Il utilise des formes et des tournures négatives pleines implicites, des périphrases, des métaphores. [...]
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