L'École des femmes, Molière, critique, comédie, Bernard Magné, Agnès, Madeleine Béjart, Horace, Arnolphe, place de la femme, scène 4, acte 1, sentiment amoureux, jeune fille, femme, amour, prétendants, libre
Cette pièce, intitulée L'École des femmes, est écrite par le dramaturge Molière qui après avoir été à l'illustre théâtre — fondé en 1643 avec Madeleine Béjart — demeure à Paris où il travaille dans la salle du Petit-Bourbon partagée avec les Comédiens du Théâtre Italie. Ses premières œuvres connues, dont les Précieuses Ridicules et L'École des femmes, évoque un monde qui dépeint une image de la femme nouvelle, dans le contexte du mouvement de la préciosité et du théâtre du XVIIe siècle. (...) Dans ces conditions, comment l'évolution du personnage d'Agnès au sein de la pièce L'École des femmes permet de saisir toute l'importance de la place de la femme dans l'œuvre de Molière ?
[...] Il s'ensuit dans ces conditions, Horace est un rival d'Arnolphe, car lui aussi dispose de sentiments pour Agnès, mais il ne connaît point la véritable identité d'Arnolphe et se confie à plusieurs reprises librement. On constate donc, tout au long de l'œuvre de Molière, qu'il existe une rivalité amoureuse entre Arnolphe et Horace autour d'Agnès : les deux hommes ayant des sentiments pour cette dernière et souhaitent conquérir son cœur, bien qu'Horace ne soit pas au courant des réelles motivations d'Arnolphe. [...]
[...] Elle existe à travers les choix qu'elle prend et les décisions, parfois choquantes, qui sont les siennes. C'est donc pour cela que l'on constate qu'il y a une lutte de l'amour. En effet, de prime abord, on pourrait considérer que la pièce L'École des femmes est une lutte de l'amour entre Arnolphe et Horace, alors qu'elle est également une évolution du personnage d'Agnès qui devient une femme accomplie. Vers l'accès à la dignité pour la condition de la femme On constate que le personnage d'Agnès prend une place importante dans l'intrigue de la pièce à la lecture de l'acte V dans lequel elle devient véritablement une femme : elle a évolué et grandi et joue un rôle majeur qui permet de parfaitement comprendre les enjeux de la pièce de Molière. [...]
[...] Dans ces conditions, le personnage d'Agnès paraît être secondaire, presque inessentiel pour la conduite puis le dénouement de l'intrigue. En effet, on remarque ainsi que durant l'acte Agnès est présentée aux lecteurs de l'œuvre sans qu'elle ne présente sur scène. Cette mise à l'écart du personnage d'Agnès est également représentée par la dimension autoritaire et égoïste du personnage d'Arnolphe qui souhaite disposer de la présence d'Agnès pour lui seulement et révèle une certaine forme d'abus d'autorité, grâce à sa fonction de tuteur, auprès d'elle. [...]
[...] Dans ces conditions, il apparaît que le personnage d'Agnès n'apparaît pas être une source d'intérêt majeur pour l'intrigue, qui est orientée autour d'une rivalité entre d'une part Horace et d'autre Arnolphe, ce dernier craignant d'être trompé et devenir « cocu » à cause d'Horace. Agnès apparaît comme une femme qui ne décide pas d'elle-même et qui est influencée par son tuteur et son futur mari : Arnolphe. Ce dernier se permettant par exemple, dans la scène 4 de l'acte d'insulter Agnès de « chienne » lorsqu'il apprend qu'elle a envoyé une lettre à Horace. [...]
[...] Il me l'a dit plus de vingt fois à moi » (v. 593) ainsi que la mise en doute de la parole d'Arnolphe qui est faite durant les vers 600 à 602. Dans ces conditions, on constate que l'évolution du sentiment amoureux du personnage d'Agnès permet de mettre en évidence une forme de résistance à l'égard de ce qui lui arrive la rivalité entre Horace et Arnolphe et ainsi d'être en mesure de jouer un rôle majeur dans la suite de l'intrigue de la pièce étudiée. [...]
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