Arnolphe, Moliere, Ecole des Femmes
Durant le XVIIème siècle, siècle du classicisme, les auteurs ont cherché à instruire les lecteurs en délivrant un enseignement moral tout en la rendant plaisante à la lecture. C'est ainsi que Molière de son vrai nom Jean-Baptiste POQUELIN (1622-1673), homme de théâtre faisant parti des moralistes présente l'Ecole des Femmes en 1662. Dans cette dernière, Molière met en scène Arnolphe, un homme orgueilleux et ayant peur du cocuage. Son but est d'épouser Agnès, une jeune fille élevée fans l'ignorance dès l'âge de 4 ans par Arnolphe afin qu'il ne soit pas cocu. Mais ses plans vont être contrecarrés par Horace, un jeune homme et fils du meilleur ami d'Arnolphe qui est tombé amoureux de la jeune fille. Par ailleurs, Arnolphe est un personnage double car il a deux noms et deux maisons.
Dans cette scène, nous assistons à un quiproquo entre Agnès et Arnolphe à propos du mariage d'Agnès après qu'elle lui ait raconté sa rencontre avec Horace.
[...] 625) On peut ici voir l'empressement d'Arnolphe à conclure son mariage qu'il pense voulu par Agnès car il décide de l'organiser dès ce soir Il a également un comportement hypocrite avec Agnès puisqu'au vers 624 il affirme : Vous voir bien contente est ce que je désire Ce n'est pas hypocrite car il la voit contente de son projet. On assiste ici à un arrêt du quiproquo avec l'emploi du pronom lui par Agnès désignant Horace. Un seul pronom sert à rompre le quiproquo. Et qu'avec lui, j'aurai de satisfaction ! (v. 626). Arnolphe comprend alors la demande d'Agnès souhaitant se marier avec Horace. Cependant, il ne réalise pas tout de suite. En effet, lorsqu'il pose la question Avec qui ? il est sincère et ne comprend pas de qui elle parle. [...]
[...] Elle est soumise à Arnolphe. On voit qu'Arnolphe ne lui laisse pas la parole : il se montre dominateur et cassant et abuse de son autorité sur elle. Sa colère est telle qu'il perd le respect envers Agnès. Je suis maître, je parle ; allez, obéissez (v. 645). Agnès apparaît ici soumise à Arnolphe. Importance des impératifs. Conclusion : Nous assistons ici à une scène de quiproquo, qui montre l'amour qu'éprouve Agnès pour Horace mais qui montre également la place de chacun par rapport à l'autre entre Arnolphe et Agnès : Agnès est assujetti à Arnolphe qui apparaît comme quelqu'un de tyrannique. [...]
[...] Arnolphe devient autoritaire, il renie Horace et lui ordonne de rompre tout commerce avec lui et, au besoin, de lui jeter un pavé : Attitude de violence et notion de vengeance. Retournement comique plus tard dans la pièce : c'est cette action qui jouera à l'encontre d'Arnolphe et de ses projets. Enfin, il la menace : Moi, caché dans un coin, De votre procédé, je serai le témoin (v.638) Agnès essaye en vain de protester : Las ! Il est si bien fait ! C'est (v. [...]
[...] L'Ecole des Femmes Acte II, scène 5 (Texte Intro : Durant le XVIIème siècle, siècle du classicisme, les auteurs ont cherché à instruire les lecteurs en délivrant un enseignement moral tout en la rendant plaisante à la lecture. C'est ainsi que Molière de son vrai nom Jean-Baptiste POQUELIN (1622-1673), homme de théâtre faisant parti des moralistes présente l'Ecole des Femmes en 1662. Dans cette dernière, Molière met en scène Arnolphe, un homme orgueilleux et ayant peur du cocuage. Son but est d'épouser Agnès, une jeune fille élevée fans l'ignorance dès l'âge de 4 ans par Arnolphe afin qu'il ne soit pas cocu. [...]
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