Eaux fortes, Verlaine, Marine, tableau maritime, tableau en mouvement
Marine est un poème écrit par Verlaine au XIXe siècle. Le poète appartient au mouvement symboliste : la poésie des impressions. C'est un tableau sonore et en mouvement qui plonge le lecteur dans la violence de la tempête. C'est un poème court qui se compose de quatre quatrains en vers impairs. Il appartient à un recueil de poèmes qui s'intitule Eaux fortes. C'est un poème entre peinture et musique.
[...] Dans ce poème, Verlaine a beaucoup joué sur les sonorités. Il immerge le lecteur dans la tempête par une harmonie imitative. Le poète utilise des sons dans le but de retranscrire les mouvements de l'océan : sonore clame Il emploie également au vers 2 le terme palpite qui fait ressortir une idée de rythme. Il le réemploie au vers 4 créant ainsi un mouvement caractéristique de l'océan, le ressac. Dans la première strophe, les vers impairs donnent une sensation de fluidité, ce qui renvoie à l'eau et donc à l'océan. [...]
[...] Le poète appartient au mouvement symboliste : la poésie des impressions. C'est un tableau sonore et en mouvement qui plonge le lecteur dans la violence de la tempête. C'est un poème court qui se compose de quatre quatrains en vers impairs. Il appartient à un recueil de poèmes qui s'intitule Eaux fortes. C'est un poème entre peinture et musique. Verlaine veut que son poème se donne a voir comme un tableau. Des le second vers du poème, Verlaine associe le mot oeil avec lune, ainsi avec cette personnification il introduit l'idée de tableau, un tableau à regarder. [...]
[...] Il veut que l'on s'imagine le tableau dans notre tête et grâce à ce vocabulaire notre esprit guidé avec le terme de fortes employées pour le titre de son recueil le poète met l'accent sur le rôle des contrastes. Premièrement, on peut observer des contrastes de lignes, entre les lignes brisées avec par exemple au vers huit zigzag et les lignes droites avec respectivement aux vers sept et neuf fend et lames D'autre part, on observe des contrastes de lumière notamment entre le blanc et le noir. Par exemple, le mot lune vient s'opposer au mot deuil. Les contrastes horizontaux verticaux et sombres clairs rendent ce tableau plus vivant. [...]
[...] C'est aussi un tableau rythmé tourné vers la menace. Dans la première strophe Verlaine à l'aide d'une personnification : Lune en deuil souligne le sentiment de menace dégagée par ce paysage angoissants ou la lumière est absente. On peut facilement voir que le poêle s'est servi de ses figures de style tout au long du poème comme par exemple au vers 14 avec ouragans Ainsi ressors un sentiment de menace et d'inquiétude. Pour faire ressortir l'aspect violent de la tempête il utilise la ponctuation pour le calme une seule virgule à la fin des strophes, et pour la tempête à la dernière strophe il met une virgule à chaque vers : cela bouscule le rythme. [...]
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