Commentaire composé semi-rédigé de l'article Philosophie de Dumarsais tiré de "L'Encyclopédie" de Diderot et d'Alembert.
[...] Les philosophes admettent de renoncer à savoir certaines choses dans certains domaines, reconnaître de ne pas tout connaître. Se contenter de vérités partielles comme la métaphysique. La recherche de l'utilité et du plaisir. L'hédonisme : recherche du plaisir. Le philosophe est un être social et sociable. Le philosophe ne doit pas chercher une sagesse personnelle, l'encyclopédie prendrait cela pour égoïste, le philosophe est honnête et il aide les autres. Honnête homme signifie un idéal humain selon les penseurs du XVIIème siècle. [...]
[...] C'est une œuvre gigantesque des Lumières, mais ce n'est pas la première encyclopédie de l'histoire de l'édition. L'idée de cette œuvre de Le Breton était l'idée d'une traduction d'un ouvrage anglais Cyclopédia de Chambers paru en 1738. Le Breton s'adresse à Diderot qui n'est pas encore connu. Diderot veut faire une œuvre originale, nouvelle, une encyclopédie moderne et française, de faire la somme des connaissances. Pour cela il contactera d'Alembert. Diderot rencontre ce dernier dans un salon, puis d'autres collaborateurs le rejoignent. [...]
[...] Dumarsais, qui dirige la partie grammaticale de l'Encyclopédie, rédige en 1762 le tome 12 de l'Encyclopédie. L'article Philosophe constitue une sorte de " petit manifeste des Lumières Dans son article, il n'établit pas un système de pensées philosophiques mais il propose plutôt un modèle humain auquel peut s'identifier chaque philosophe des Lumières. Un idéal humain est donc défini. Les quatre premiers paragraphes énumèrent les caractéristiques du philosophe relatives à son attitude intellectuelle. Les quatre paragraphes suivants, l'auteur aborde le philosophe sous l'angle social, dans ses rapports avec les autres en précisant les qualités morales qui le distinguent. [...]
[...] Le premier paragraphe établie une analogie lourde de sens, qui revient à distinguer le philosophe du chrétien. Les deux catégories n'obéissent pas à la même idée. A la ligne 31, il y a volonté de se libérer des libertins, qui vivaient volontiers dans une atmosphère de débauche. Le philosophe se veut quelqu'un de sérieux. Critique discrète de l'immoralité et de l'oisiveté d'une partie de la noblesse. Le philosophe se distingue aussi des autres philosophes ordinaires. Le philosophe par excellence ne s'isole pas, ne méprise pas. [...]
[...] Dumarsais reprend l'idée d'honnête homme mais rajoute l'envie de participer à la vie quotidienne, citoyen model. Sa vertu principale est l'humanisme, l'intérêt pour les autres. Utilité commune. Cet amour de société, de raison est poussé à l'extrême. Il y a un culte de la société. Il y a un enthousiasme du rédacteur, texte non neutre, vibrant d'émotions. La société est un objet d'amour. Conclusion Dumarsais apparaît comme un militant des Lumières. Le philosophe n'est pas un croyant qui verse dans l'irrationnel. C'est une re-définition de l'honnête homme. [...]
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