Maupassant est un grand auteur réaliste du 19e siècle. Il est connu pour avoir écrit en 1885 Bel Ami, c'est le deuxième roman de l'auteur après Une Vie, qui s'inscrit dans la tradition romanesque du roman d'apprentissage.
Ce roman retrace le cheminement d'un héros, un provincial du nom de George Duroy et son désir d'ascension sociale.
Après le départ de Forestier, Duroy a pris un rôle plus important dans le journal « La vie française », dont il dirige les échos.
Cependant, le journal est l'objet d'attaques diffamatoires, il est contraint par son directeur Walter de défendre l'honneur de son journal. Après une veillée d'armes où la peur s'empare de Bel Ami, l'alcool lui donne la force nécessaire pour envisager le duel. Duel dont dépend son avenir.
[...] Le Duel de Bel Ami de Maupassant Introduction Maupassant est un grand auteur réaliste du 19ème siècle. Il est connu pour avoir écrit en 1885 Bel Ami, c'est le 2nd roman de l'auteur après Une Vie, qui s'inscrit dans la tradition romanesque du roman d'apprentissage. Ce roman retrace le cheminement d'un héros, un provincial du nom de George Duroy et son désir d'ascension sociale. Après le départ de Forestier, Duroy a pris un rôle plus important dans le journal La vie française dont il dirige les échos. [...]
[...] Ce sera le cas dans Bel Ami. On assiste donc plus à cette époque, qu'à une parodie du duel. Les acteurs de ce passage contribuent à la caricature de ce rite, notamment par la description mécanique de George Duroy qui n'a aucune espèce de noblesse. Rival aussi est caricaturé notamment dans cette phrase : 12) Rival lui fit des recommandations . ne commît aucune erreur Rival semble être un professionnel du duel, il le banalise, il en fait une sorte de confrontation où il n'y a aucune espèce d'état d'âme. [...]
[...] Ce passage fait pénétrer le lecteur dans une atmosphère étrange, intemporelle et proche du fantastique. Bel Ami est livré à sa faiblesse. Le début du texte commence au passé simple et à l'imparfait à la ligne 1 puis il continue au présent de narration, ce qui permet de retranscrire un temps qui est suspendu. Une vision inquiétante se met en place : - personnification des arbres : 26) tremblotaient les feuilles ( l 34) les arbres avoir sué de la glace qui est un oxymore. Cela fait songer aux sueurs froides de l'angoisse. [...]
[...] On voit bien que Maupassant rend ce lieu de plus en plus mystérieux. Cela est rendu par le verbe tremblotaient par la phrase ligne 23 Le landau entra sous le bois L'introduction du style direct nous indique que ce lieu sera difficile d'accès : 25) Là, par ce petit chemin Nous allons maintenant étudier la manière dont Maupassant rend son héros dépendant et détaché de sa propre réalité. L'acmé du texte qui concerne le froid allie mort et froid : 26/27) des feuilles mortes bordées d'un liseré de glace Duroy est privé de toute autonomie dans ce texte, il n'a pas l'initiative des actions. [...]
[...] Conclusion Comme souvent chez Maupassant, la peinture du décor et les attitudes du personnage sont le moyen de représenter la psychologie du héros alors que les sentiments ne sont pas nommés (terreur, angoisse). On a donc affaire à un paysage état d'âme. Maupassant en bon maître du fantastique suggère que l'angoisse transforme le réel. Maupassant n'est-il pas en train de critiquer les manières des arrivistes du 19ème siècle qui singent, imitent grossièrement les habitudes et coutumes des aristocrates ? [...]
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