C'est lors de son exil en Italie, à Rome, que Joachim du Bellay écrit le recueil des Regrets. Il y écrit également deux autres recueils : Les Antiquités et Le Songe.
Principal auteur de la Renaissance avec Ronsard, du Bellay rivalise d'ingéniosité pour écrire ses sonnets. Les thèmes et motifs de ceux-ci sont très variés : le portrait, l'histoire, l'incantation magique, le temps (...)
[...] Les rimes de ce quatrain sont embrassées. La rime dorée et honorée accentue encore l'ironie quant à la beauté de la face dorée alors que l'on considère une peau laiteuse comme la véritable beauté. La rime retors et bords rend la laideur de cette femme encore plus repoussante car cette image fait penser que ce sont les bords de sa bouche qui sont retors. La description du haut du visage et des cheveux de la femme de ce portrait en montre la laideur et non la beauté. [...]
[...] Principal auteur de la Renaissance avec Ronsard, Du Bellay rivalise d'ingéniosité pour écrire ses sonnets. Les thèmes et motifs de ceux-ci sont très variés : le portrait, l'histoire, l'incantation magique, le temps Le sonnet étudié ici fait parti du premier de ces thèmes : le portrait. Nous étudierons comment dans ce sonnet, Du Bellay parvient à inverser le portrait de la beauté idéale selon Pétrarque. La première strophe de ce poème est un quatrain. Il est écrit en alexandrin. Ce poème est un pastiche de Berni. [...]
[...] Au lieu de faire d'un seul ris toute âme enamourée elle les fait fuir par sa laideur. Ce vers est totalement ironique. Le pont d'exclamation à la fin du vers accentue encore l'ironie. La gorge damasquine est une antithèse par rapport à la vision de la beauté idéale vue par Pétrarque. La gorge d'une femme se doit d'être blanche tout comme son visage, symbole de noblesse. Les cent plis figurée sont également une antithèse car la gorge doit avoir une peau lisse et ferme. [...]
[...] Ce qui est le plus probable car au sens figuré, cela signifierait que cette femme ne se laisse pas approcher. Le point d'exclamation à la fin de ce vers accentue le mot glace donc la première hypothèse. Ô divines beautés ! reprend le ton ironique de ce poème. De glace et de grâce riment. Cela signifie qu'il faut pardonner Du Bellay de rester de glace face au spectacle du portrait de la femme qu'il a décrite. Divines et mortel s'opposent également. Selon les mots du poète, cette femme est divine. [...]
[...] Dans ce sonnet, Du Bellay prend le contre-pied de la vision de la beauté idéale vue par Pétrarque. Il en fait le portrait comique d'une courtisane qui devient l'éloge de la laideur. Mais ce portrait peut également montrer les différences existantes entre le peuple et les gens de la noblesse à travers les comparaisons que l'on trouve dans ce sonnet. Ou alors, il peut également montrer la beauté de la jeunesse en opposition à celle de la vieillesse. Il devient alors un poème montrant le temps qui passe en montrant la plus belle des jeunes femmes devenant la plus laide des femmes en vieillissant. [...]
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