Fiche de cours de Littérature étudiant de façon linéaire, vers par vers, le sonnet 6 du poème Les regrets de Joachim Du Bellay. Un plan de commentaire composé et une conclusion possible sont présents.
[...] De la postérité je n'ai plus de souci, Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi, Et les Muses de moi, comme étranges, s'enfuient. Ce dernier tercet clôt le poème sur la conception d'un passé révolu que l'auteur ne possède plus ne . plus laissant le lecteur sur l'amertume et le malheur de celui- ci. Les Muses se sont éloignées de lui ce qui est exprimé par la construction du tercet qui retarde le verbe s'enfuient” comme une dissociation de tous les rêves de poète de survivre au cours des siècles. [...]
[...] - Le poète appartient à une élite, il est apte à éprouver une émotion poétique et à la restituer - Inspiration divine permise à quelques personnes : "doux plaisirs" ( privilège de la liberté, donnés par les Muses - Atmosphère d'intimité avec les arts : littérature en particulier - Constat d'une perte irrévocable (fragilité du poète), il a perdu ce don d'écrire sous la dictée des Dieux Conclusion Ce texte est construit sur un paradoxe, en effet, ce poème est l'un des plus précis de l'auteur, alors que celui-ci se plaint de son manque d'inspiration. La sincérité de Du Bellay peut donc être remise en cause, il doute de son inspiration suscitant par la même occasion l'étonnement du lecteur. [...]
[...] Le poète est laissé tel quel par les Muses qui le renient, elles qui étaient si proche de lui par le passé. Commentaire Composé du sonnet 6 Ce sonnet de Du Bellay écrit pendant la renaissance fait partie d'un recueil intitulé les Regrets dans lequel l'auteur exprime sa déception quant à la vie à Rome et à la perte de son inspiration. Les deux premières strophes de ce poème sont en partie des interrogations rhétoriques bien que chez Du Bellay, la crainte de la perte de l'inspiration soit une réelle inquiétude. [...]
[...] (Chiasme) La dernière phrase du quatrain montre que Du Bellay est à la recherche de ce qui faisait de lui un poète : Flamme l'inspiration et l'ardeur poétique, et qui le séparait de tous les autres au peuple non commune”. Où sont ces doux plaisirs, qu'au soir sous la nuit brune Les Muses me donnaient, alors qu'en liberté Dessus le vert tapis d'un rivage écarté Je les menais danser aux rayons de la lune ? On trouve de nouveau dans ce deuxième quatrain, la modalité interrogative qui est l'expression de l'angoisse d'une disparition, de cette vision harmonieuse de l'accord qu'il avait passé avec les Muses : emploi des imparfaits et des pluriels. [...]
[...] Sonnet 6 : Les regrets de Du Bellay Las, où est maintenant ce mépris de fortune ? Où est ce cœur vainqueur de toute adversité, Cet honnête désir de l'immortalité, Et cette honnête flamme au peuple non commune ? Las est une indication de la tonalité du sonnet comme le la au début d'une partition : il permet de donner le ton à la litanie qui va suivre. Maintenant est un adverbe de temps qui montre l'adversité entre un passé révolu et le présent vécu. [...]
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