Dans cet extrait qui conduira à la finalité du roman le narrateur évoque la rencontre de Dupin et d'un propriétaire d'un orang outang. Cette scène reste l'une des plus particulières du livre pour la manière dont les trois personnages appréhendent et décrivent cette rencontre, et entre autre par la présence d'un dialogue qu'entretiennent Dupin et son suspect (...)
[...] Poe nous a montré Dupin sous une facette que nous n'avions pas découverte dans le reste du roman. Selon Poe le récit doit toujours produire un certain effet, le pari est réussit car il prouve qu'il sait manier l'analyse, l'action et le dialogue. Le second témoin dont il s'est servi à contribuer à rendre son récit réel et ainsi à faire écho aux déductions du héros, atteste de la réalité du crime, du meurtrier et met en pratique les déductions de Dupin. [...]
[...] Poe va donc utiliser ce narrateur pour nous mettre dans l'ambiance, selon la manière dont la scène est décrite nous comprenons comment les trois protagonistes appréhendent cette rencontre. Dès le début de l'extrait nous sommes directement plongés dans le feu de l'action, le narrateur utilise un indicateur de temps En ce moment le Nous représente bien entendu Dupin et son ami, le suspense se fait facilement ressentir par la manière dont Poe décrit la situation, Nous entendîmes un pas qui montait l'escalier tout est encore énigmatique, Poe joue également avec les réactions des protagonistes, dès l'instant où les pas du suspect se font entendre Dupin donne l'ordre de prendre les pistolets, Apprêtez-vous, prenez vos pistolets, mais ne vous en servez pas, ne les montrez pas avant un signal de moi. [...]
[...] Auguste Dupin, l'ami du narrateur, est doté de ces fameuses facultés d'analyse à un point impressionnant; à partir des divers éléments en place, il saura reconstituer ce qui s'est passé lors de ce meurtre d'une sauvagerie bestiale. Dans cet extrait qui conduira à la finalité du roman le narrateur évoque la rencontre de Dupin et d'un propriétaire d'un orang outang. Cette scène reste l'une des plus particulières du livre pour la manière dont les trois personnages appréhendent et décrivent cette rencontre, et entre autre par la présence d'un dialogue qu'entretiennent Dupin et son suspect. [...]
[...] (p.60) Considéré comme l'inventeur du roman policier, c'est en 1841 qu'Edgar Allan Poe créa la nouvelle Assassinat dans la rue Morgue. Cette nouvelle, qui fut qualifié de roman policier qu'en 1904 est un classique de Poe, son personnage de Dupin qui par ses analyses excentriques fournira un modèle qui sera repris pour résoudre l'énigme du Mystère de Marie Roget et celle de la Lettre volée et d'autres nouvelles encore. L'assassinat dans la Rue Morgue nous entraîne dans la démonstration du narrateur (ici l'ami de Dupin) de ce que sont vraiment pour lui les capacités d'analyse. [...]
[...] Dès lors commence une tactique d'intimidation il séquestre en quelque sorte le suspect, cette acte est d'ailleurs bien détaillé, il se dirigea vers la porte, la ferma, et mit la clef dans sa poche le matelot est pris dans les filets de l'enquêteur, Poe souligne ainsi le sang-froid de Dupin face à cet homme imposant et démontre ainsi qu'il maîtrise la situation et ne se laisse nullement impressionner. Le pistolet posé sur la table sans le moindre émoi renforce l'idée que Dupin cherche à piéger et à déstabiliser le suspect sans le ménager. On constate d'ailleurs que la réaction des deux personnages est assez paradoxale, Dupin agit avec dureté en comparaison du narrateur qui éprouve de la pitié, il est courant que le narrateur se mette en position d'infériorité par rapport au héros. [...]
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