Nous sommes au milieu du 17e siècle, Edgar Poe est un nouvelliste américain, précurseur de l'intrigue et de l'esprit d'analyse humain, soit le roman policier d'aujourd'hui. Il écrit en 1841 "The Murders in the Rue Morgue" qui est traduit ensuite en 1856 par Charles Baudelaire: "Double assassinat sur la rue morgue", qui fera choc et qui donnera de nouvelles limites au courant de pensée fantastique. Edgar Poe imagine cette nouvelle se déroulant en France, principalement à la même époque et c'est ce qui va fasciner Baudelaire, puisque Poe, étant américain, n'est jamais allé de sa vie en France.
[...] Tout d'abord, la lecture des articles de journaux par le narrateur et Dupin, nous introduit dans un univers irréel et insolite. On ne trouva aucune trace de madame l'Espanaye; mais on remarqua une quantité extraordinaire de suie dans le foyer [ ] - chose horrible à dire! - on en tira le corps de la demoiselle, tête par en bas, qui avait été introduit de force dans l'étroite ouverture [ ] (p.58) On voit très bien ici que l'endroit où la police en vient à découvrir madame l'Espanaye est très inhabituel et hors de tout doute raisonnable, les circonstances du meurtre sortent donc du cadre habituel de résolution d'enquête. [...]
[...] Double assassinat sur la rue Morgue Edgar Poe Nous sommes au milieu du 17e siècle, Edgar Poe est un nouvelliste américain, précurseur de l'intrigue et de l'esprit d'analyse humain, soit le roman policier d'aujourd'hui. Il écrit en 1841 The Murders in the Rue Morgue qui est traduit ensuite en 1856 par Charles Baudelaire Double assassinat sur la rue morgue, qui fera choc et qui délimitera de nouvelles limites au courant de pensée fantastique. Edgar Poe imagine cette nouvelle se déroulant en France, principalement dans la même époque et c'est ce qui va fasciner Baudelaire, puisque Poe, étant américain, n'est jamais allé de sa vie en France. [...]
[...] Citation Double assassinat sur la rue morgue, recueil de texte Histoire extraordinaire, Folio Classique Plan dissertation POE ¨Double assassinat sur la rue morgue¨ IP1 : l'étrangeté fantastique nous laisse croire un mystère qui semble à la fois explicable, mais tout aussi inexplicable de par son explication insoluble. IS1 : La lecture des articles de journaux nous introduit dans l'univers irréel et insolite sans explication à priori possible. Ex : On ne trouva aucune trace de madame l'Espanaye; mais on remarqua une quantité extraordinaire de suie dans le foyer [ ] - chose horrible à dire! [...]
[...] Dupin découvre que la fenêtre dans la chambre de madame l'Espanaye est retenue non pas par un clou, mais plutôt par un ressort caché qu'il découvre. Il en vient donc au raisonnement suivant; [ ] le clou. Il ressemblait, dis-je, sous tous les rapports, à son voisin de l'autre fenêtre; mais ce fait, quelque concluant qu'il fût en apparence, devenait absolument nul, en face de cette considération dominante, à savoir que là, à ce clou, finissait le fil conducteur (p.75) Le clou était donc défectueux, c'est-à-dire brisé, ce qui permettait en pressant le ressort d'ouvrir la fenêtre. [...]
[...] Le narrateur n'a alors plus de doute. - La description des doigts, - dis-je, quand j'eus fini la lecture, s'accord parfaitement au dessin. Je vois qu'aucun animal, - excepté d'un Orang- outang, et de l'espèce en question [ ] Le coupable est un Orang-outang. Finalement, nous pouvons bel et bien dire que Dupin permet de trouver une réponse à ce mystère et que tout ce qui semble à priori inexplicable fini toujours par devenir explicable, dû au fort raisonnement de l'esprit humain (Dupin). [...]
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