- Rimbaud apparaît comme un météore de la poésie du XVIe siècle. Il écrit essentiellement entre 16 et 20 ans puis part à l'aventure.
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[...] C'est la mort universelle qui est évoquée, surtout à la fin du poème, dans la progression. Les thèmes de ce poème sont d'abord la vulnérabilité et l'innocence "l'enfant" (vers "nature" (comme la mère) au vers 11. On note le champ lexical du repos : le verbe "dormir" est répété trois fois, et il y a également le verbe "bercer" ; enfin le mot "tranquille" est mis en valeur par le rejet : l'immobilité, l'image figée (absence de verbe de mouvement) constituent un élément inquiétant ; de même que les mots "malade" (vers 10) et "froid" (vers 11). [...]
[...] Rimbaud apparaît comme un météore de la poésie du XVIe siècle. Il écrit essentiellement entre 16 et 20 ans puis part à l'aventure. Ce sonnet fut composé en octobre 1870. Il mêle les thèmes favoris de Rimbaud, le goût d'une nature, la tendresse pour les malheureux. La dernière phrase bouleverse la certitude établie : celle d'un jeune homme endormi, et donne au poème tout son pouvoir d'émotion. Texte étudié : C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil de la montagne fière, Luit ; C'est un petit val qui mousse de rayons. [...]
[...] La lumière est relative et hésitante "Luit . rayons". Le thème fondamental est bien celui de la couleur, de la lumière (les mots au vers 3 : "argent", "soleil", "rayon" . Les voyelles vives évoquent la lumière : "rayon", "montagne". Même s'il y a beaucoup de lumière, celle-ci n'est pas éclatante, ni chaude, il s'agit en effet de couleurs froides. La nature d'autre part est personnifiée (vers "chante", (vers "follement", (vers "fière". Dans la personnification du vers la rivière est une sorte de poète qui crée de "l'argent" à partir de rien, (vers 2 et "des haillons d'argent" (référence à l'humidité). [...]
[...] Rimbaud ne décrit pas un soldat vulnérable. Les attitudes sont naïves et spontanées. Il s'agit d'un soldat qui n'en est pas un, dans une nature étrange : on a une montée de l'inquiétude. III) Les deux tercets Dans les deux tercets, la troisième partie, le langage est simple. On se rapproche du soldat, décrit de plus en plus précisément. Il paraît de plus en plus vivant : "il dort" (vers "souriant" (vers il fait un somme au vers 10 (élément rassurant puisqu'un somme est un court sommeil), il a froid (vers 11). [...]
[...] C'est plutôt l'attitude qui est décrite : "jeune", et "pale" mais encore "bouche ouverte" : sa position est enfantine et naïve : elle évoque l'innocence et la pureté. Au vers "Dors" exprime la confiance mise en valeur par le rejet. Le soldat est bien intégré dans la nature : on peut citer à l'appui le vers 8 : "son lit" : c'est un lieu de sécurité, connotation protectrice. L'image est figée : les verbes d'état sont nombreux. Le repos est souligné. Ce jeune homme n'a pas une caractéristique de soldat. [...]
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