L'auteur nous fait réfléchir sur les horreurs de la guerre par un poème plus joyeux que la réalité, il dédramatise la scène. C'est un poème en sonnet décrivant le cadre des plaines et un soldat mort. Comment l'auteur parvient-il à surprendre le lecteur ? [...]
[...] Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud, novembre 1870 Le Dormeur du val extrait du recueil Poésies, a été écrit par Arthur Rimbaud en 1870. L'auteur s'est probablement inspiré des régions dévastées par la guerre franco prussienne qu'il a traversé au cours de ses fugues pour le réaliser. L'auteur nous fait réfléchir sur les horreurs de la guerre par un poème plus joyeux que la réalité, il dédramatise la scène. [...]
[...] Le poète apostrophe la nature en l'appelant directement. Elle est humanisée, comparée à une mère. Elles sont très fières. Toutes les qualités d'une mère: berce, chante. Ainsi, on peut admirer un véritable tableau vivant avec son paysage champêtre ou la nature est personnifiée rivière chante le pittoresque du décor est accentué par les formes variées que donne l'auteur («trou de verdure ; montagne fière luit II- L'art de la dissimulation La structure du sonnet Dans le premier quatrain, l'auteur décrit de manière générale le décor et dans le deuxième quatrain et le premier tercet Rimbaud décrit le soldat. [...]
[...] C'est à partir du vers Dort [ ] que l'on comprend le sens(une deuxième lecture s'impose). On trouve le champ lexical du sommeil, ce qui nous laisse toujours penser au titre: sommeil, il dort, fait un somme, bouche ouverte, pâle, il a froid De multiples indices bouche ouverte, pâle, il a froid, trou, les parfums ne font pas frissonner révèlent la véritable identité du dormeur. Parmi les deux champs lexicaux principaux, celui du sommeil est un euphémisme. Ainsi, en plaçant un cadavre dans un paysage champêtre, Arthur Rimbaud dénonce le désastre provoqué par les combats et tente de faire réfléchir le lecteur quant à l'absurdité de la guerre. [...]
[...] Or, on a l'impression que c'est au printemps du fait des transformations de l'auteur. La scène est embellie. Le lexique mélioratif L'auteur utilise une palette de couleurs avec une dominante verte, blanche, bleue: verdure cresson rayons Par ailleurs, il se sert d'impressions lumineuses pour exprimer la fusion entre l'eau et la lumière. La nature luxuriante, riche associée à la palette de couleur, il s'agit d'une analogie. Les figures de style y participent la lumière pleut mousse de rayon la métaphore est utilisée avec raffinement. [...]
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