Dominique, Eugène Fromentin, romantisme, réalisme, semi-autobiographique, mariage, couple, séparation, rencontre, retrouvailles, éloge de Madeleine, bal, soirée, cadre romantique, sentiments, amour, joie
Le 19e siècle est le siècle du réalisme, naturalisme et symbolisme. Loin de ces mouvements qu'il maitrise lors de ces peintures, Eugène Fromentin se positionne du côté du romantisme dans son œuvre « Dominique ».
[...] Cette rencontre est rapportée en détail, retrouve des indications se rapportant au sens « entendit », « voyais », « yeux », « frissonner », mais aussi des termes renvoyant au mouvement et aux actions « élan », « mouvement vers moi », « geste » marquent le dynamisme de cette scène. L'éloge de Madeleine On retrouve aussi dans ces retrouvailles un éloge exclusif de Madeleine, personne principale de la scène. Tout le reste semble tourner autour d'elle uniquement : « réunis autour de Madeleine ». [...]
[...] L'ambivalence des sentiments présente dans ce passage Dans un second temps, ces retrouvailles soulignent une ambivalence de sentiments éprouvés par Dominique, mais aussi par Madeleine (II). En effet on retrouve dans un premier temps une ambiance sereine d'amour et de joie qui peu à peu dérive, mettant alors en avant une dualité entre les sentiments des deux personnages poussant dès lors Dominique à se remettre en question Une ambiance sereine d'amour et de joie Premièrement, on peut dégager des textes et surtout du jeu des regards que la rencontre n'a pas été indifférente pour les deux personnages « Deux ou trois fois, je la surpris me regardant ». [...]
[...] Dominique, chapitre XII - Eugène Fromentin (1863) - Les retrouvailles du couple Le 19[e] siècle est le siècle du réalisme, naturalisme et symbolisme. Loin de ces mouvements qu'il maitrise lors de ces peintures, Eugène Fromentin se positionne du côté du romantisme dans son œuvre « Dominique ». Par définition, le romantisme est un mouvement artistique qui est littéraire qui privilégie le sentiment à la raison ; mais ne manque toutefois à ce romantisme un côté réaliste. Connue plutôt comme étant peintre, Fromentin est initiée à la littérature par une amie qu'il finit par aimer. [...]
[...] Dominique était conscient des sentiments qu'il éprouvait pour elle, mais jamais il n'eut affaire à ce côté « venimeux » et « plus laid ». C'est une crise émotionnelle et identitaire à laquelle il fait face, en est la preuve l'exclamation et le monologue « Allons, me dis-je, un tourment de plus ». Pour conclure on peut affirmer que cet extrait répond à la forme littéraire de « Dominique » dans la mesure où on est transporté dans un monde romantique et féérique que ce soit par le cadre spatio-temporel, par la scène des retrouvailles ou par l'éloge exclusif de Madeline, mais aussi par la description des sentiments, de Bonheur, d'amour et de perte. [...]
[...] Cette affirmation est appuyée par les antithèses et l'opposition : Madeleine « devint parfaitement libre et presque joyeuse, quant à moi « je devins plus sombre à mesure que je la voyais plus gaie, et plus troublée ». Le superlatif « plus » tend à mettre en relief la divergence. La remise en question de Dominique Cette divergence de sentiments réveille en Dominique un nouveau sentiment : la jalousie. En effet, les propos qu'il entend lui permirent de découvrir sa jalousie et cela par l'affirmation « j'étais jaloux ». [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture