Sganarelle, valet de Dom Juan dans cette pièce éponyme (qui à pour titre le nom du personnage principal ) créée en 1665 par Molière s'entretient ici avec l'écuyer de Don Elvire ; Gusman. On apprend ici que la jeune femme, après avoir été enlevée d'un couvent et épousée par Dom Juan, est abandonnée pas celui-ci. Gusman vient aux informations et Sganarelle en profite pour faire le portrait de son maître.
Il s'agit d'une scène d'exposition qui est censée nous renseigner sur l'intrigue et les personnages principaux. Cette tirade finale de Sganarelle en possède-t-elle les caractéristiques ?
[...] Au XVIIIe siècle un tel comportement est une énorme provocation. Sgnarelle craint pour son maître un châtiment divin «Suffit que le courroux du ciel l'accable quelques jours» B Un débauché A ce comportement impie s'ajoute un comportement plus que léger et incorrect vis-à-vis de la femme. En tant que libertin, D.J aime transgresser les concepts de la morale et évidemment se moquer de la religion : * il se moque des règles morales Il ferme l'oreille à toute remontrance * il s'empare de toutes les femmes Dame, damoiselle . [...]
[...] Se moque de la souffrance des autres. C'est un personnage qui aime la démesure, Sganarelle le compare à Sardanapale. D.J se caractérise par la volonté de jouir de tous les plaisirs de la vie, n'éprouvant ni remord, ni regret sur ses actions. N'oublions pas cependant que ce portrait est subjectif et décrit par Sganarelle ; lequel donne des informations sur lui-même à travers ce texte. II Portrait du valet par lui-même Le portrait de D.J est subjectif, il est réalisé pas un personnage qui est effrayé par son maître et est rempli de préjugés. [...]
[...] Si D.J est un impie, au contraire Sganarelle est un crédule. Si D.J est un personnage courageux et insoumis Sganarelle est un lâche et servile. Le personnage de Sganarelle va ainsi participer au registre comique. A Un personnage crédule Sganarelle est un personnage qui croit absolument tout ce qu'on lui dit. Il est le défenseur de la morale traditionnelle et de la religion. Cependant, il n'est pas capable de faire la différence entre religion et superstition. Il place sur un même plan le ciel, l'enfer, les saints et les loups-garous. [...]
[...] Il s'agit d'une scène d'exposition qui est censée nous renseigner sur l'intrigue et les personnages principaux. Cette tirade finale de Sganarelle en possède t'elle les caractéristiques ? Dans un premier temps, nous observerons quel portrait Sganarelle fait de son maître puis nous verrons qu'à travers son discours, Sganarelle donne également des informations sur lui-même et des liens qui l'unissent à Dom Juan. I Le portrait du maître par le valet Sganarelle tente d'expliquer la conduite de son maître à Gusman, en effet l'abandon d'Elvire, ne peut s'expliquer uniquement que par la jeunesse et l'immaturité de Dom Juan. [...]
[...] Il accumule sans réfléchir tout les ennemis du christianisme. Il a une peur bleue du châtiment divin et il craint que le châtiment qui poursuit son maître ne s'étende jusqu'à lui B Un lâche Quand D.J est absent, Sganarelle en parle très facilement. Comme il est en supériorité vis-à-vis de Gusman, il parle avec une certaine condescendance n'ai pas grand peine à le comprendre, moi» pèlerin» = moquerie, ironie Sganarelle est ravi de l'effet qu'il crée sur Gusman tu demeures supris et change de couleur à ce discours» Par contre au moment ou D.J apparaît Sganarelle change de comportement; il tremble devant son maître et se rétracte de tout ce qu'il a dit car il n'assume pas ses propos. [...]
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