Dom Juan ou le Festin de Pierre - Acte III scène 2 : la scène du pauvre

Thèmes abordés

Dom Juan ou le Festin de Pierre, Tartuffe, Molière, Tirso de Molina, Sganarelle, victoire du libertin

Résumé du document

Après la censure de Tartuffe, Molière propose un sujet « a priori » moins polémique, un sujet à la mode, inspiré du mythe crée par l'espagnol Tirso de Molina ; Nous sommes ici au cœur de la pièce : Dom Juan et sganarelle se sont perdus en fuyant devant une troupes d'hommes à leur recherche. Ils viennent de discuter de la médecine et de la seule criyance de Dom Juan : l'arithmétique. Il rencontrent dans cette scène un franscique qui leur indiquent le chemin. Le dialogue entre le mécreant et le croyant constitue cette qui en fait pas avancer l'action. Cette connaitra le même sort que Tartuffe car elle sera censurée.
Quelle est la portée polémique de cette scène ?

Extraits

[...] Dom Juan se substitue donc à la providence négligentecar il vole au secours de son prochainet a le courage de se battre et ose se battre contre plusieurs ce qu'il considère comme injustice. Dom Juan sera puni de ces hybris ou peut être parce que Molière n'avait pas le choix de chatier un personnage qui incarne autant le mal. Ceci est encore un autre preuve que le pauvre ne sort pas victorieux mais bien une reaction scandalisée de l'epoque face a ce passagge. Un athée foudroyé en apparence, foudroie en effet et renverse les fondements de la religion Sieur de Rochemont. [...]

[...] Cette connaitra le même sort que Tartuffe car elle sera censurée. Quelle est la portée polémique de cette scène ? Une scène de séduction vivante et complexe Molière decide de structurer cette scène, en effet la rencontre par hasard avec le pauvre fait office d'introduction . Puis ensuite nous assistons à la descriptions de la situation misérable du pauvre et la dérision de Dom Juan sur sa foi comme par exemple avec la replique Voila qui est étrange ou encore jure donc On remarque que cette scène est construite comme un apologue, une fable dans laquelle l'élement déclencheur est la rencontre puis le dialogue sur le blasphème et enfin la morale. [...]

[...] Il répète deux fois le terme louis d'or et utilise des imperatif ce qui nous montre encore une fois l'urgence de cette situation on peut voir Tiens ou Prends Il lui donne les conditions pour voir sa récompense pourvu quetu veuilles jurer et insiste Tu n'as qu'à voir si tu veux gagner un louis d'or ou non ou aussi En voici un que je te donne Cette scène a fait polèmique a l'époque et encore maintenant car il y a deux problème présent. Tout d'abord le problème du blasphème car à cette cela est sévèrement puni. C'est donc un péche mortel auquel Dom Juan incite le pauvre. [...]

[...] L'auteur attaque ici directement la religion et sa corruption. Comme on peut le voir dans le texte le pauvre prie pour tous les biens et pour la prospérité des gens de bien autrement dit il prie pour les gens riches qui lui donnes de l'argent donc ses clients et non pour tous . Molière soulève aussi d'un façon plus implicite ici les problèmes d'indulgences c'est à dire l'achat du pardon de l'eglise. III] Peut-on considérer cette scène comme une victoire du libertin ? [...]

[...] Cependant son ironie et son dernier geste sonnent comme une victoire. Tout d'abord, Dom Juan montre que l'aide du pauvre est intéressée ton avis est intéressé Ensuite il souligne l'illogisme, l'absurdité qu'il y a a prier pour la prospérité des autres alors que lui même est dans la misère. Il laisse entendre une preuve supplémentaire de l'inexistence de Dieu qui laisse ses fidèles dans le dénuement. Dom Juan affirme sa mécréance. Son esprit libertin remet en cause de l'efficacité de la prière Un homme qui prie le Ciel tout le jour ne peut manquer d'être bien dans ses affaires puis quand il dit va je te le donne pour l'amour de l'humanité et non pour l'amour de Dieu, il refuse encore de se soumettre a la religion et continue ses mefaits en provoquant le Ciel, c'est principalement c'est formule finale qui a choquée car ici la morale est ironiquement sauvegardée : la religion en apparence triomphe puisque Dom Juan cède la pièce mais le pauvre la prend et l'accepte. [...]