Molière est un dramaturge, directeur de troupe, metteur en scène et comédien français du XVIIe siècle qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Il écrit des pièces aux règles classiques telles que l'École des Femmes et des pièces baroques qui s'en émancipent telles que Dom Juan dont nous étudions ici une partie de la scène d'exposition. Le lecteur s'y familiarise avec les deux protagonistes : le héros éponyme et son valet, Sganarelle.
[...] Conclusion : Dans cette tirade, nous découvrons que Sganarelle cache son caractère peureux derrière un discours prétentieux. Il entretient une relation complexe envers Dom Juan, entre compréhension d'un côté et aversion de l'autre. Il le désapprouve et l'admire à la fois, il est son miroir et son juge. Nous pouvons rapprocher ce texte de la pièce Les Fausses Confidences où Marivaux revisite le thème de la relation maître/valet en faisant du premier - Dorante - un être faible et peu confiant et du second - Dubois - un décideur déterminé et optimiste. [...]
[...] Dom Juan extrait Acte 1 scène 1 depuis je n'ai pas grand-peine à le comprendre, moi à je dirais hautement que tu aurais menti Problématique : Comment apparaît le personnage de Sganaralle dans ce passage ? Introduction : Molière est un dramaturge, directeur de troupe, metteur en scène et comédien français du XVIIe siècle qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Il écrit des pièces aux règles classiques telles que l'École des Femmes et des pièces baroques qui s'en émancipent telle que Dom Juan dont nous étudions ici une partie de la scène d'exposition. [...]
[...] La proposition conjonctive circonstancielle de condition s'il fallait aurait menti (l.91/92) prouve qu'il n'a pas toute confiance en Gusman et qu'il a peur des remontrances de Dom Juan. Son ton devient menaçant et il est prêt à faire retomber la faute du mensonge sur son interlocuteur. L'aveu sera nié si découvert. On trouve le décalage avec l'aveu fait à Gusman et son attitude à l'arrivée de son maître. Sa lâcheté le ridiculise, il est le type même du valet bouffon grotesque et comique. [...]
[...] Le rejet emphatique du pronom personnel complément moi à la fin de la première proposition suggère qu'il est le seul à pouvoir parler de Dom Juan justement je n'ai pas grand-peine à le comprendre (l.1). Cependant, les trois phrases négatives des lignes et 61 nous représentent le valet moins assuré qu'au tout début de la tirade. Il anticipe sur les actions de son maître, il s'y intéresse, il le précède je partis avant lui (l.60). Il est son double, son pâle reflet. [...]
[...] Il attise sa curiosité en soulignant la personnalité complexe de son maître. Et aversion : Pour présenter péjorativement son maître, il emploie des métaphores en particulier une animalisation chien (l.64) pourceau (l.66) loup- garou (l.65), bête brute (l.66) tout en frappant l'imaginaire de Gusman. La gradation ascendante au travers de verbes de plus en plus forts fait l'office du zèle (l.86), bride me réduit (l.87) nous permet de mesurer la frayeur constante dans laquelle vit Sganarelle qui le rend hypocrite puisqu'il en vient à applaudir (l.87) ce qu'il déteste (l.88) il a son maître en aversion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture