Commentaire de l'acte I, scène 1 de Dom Juan.
[...] Il y a un champ lexical du charme, par exemple à la ligne 77 charmes attrayants», âme désir ligne 76, ou encore nous charmer »ligne 49. Enfin, il y a un champ lexical du droit, on a le droit de nous charmer» ligne49, ne doit point Ligne 50, juste prétention ligne 51, faire injustice »ligne 56. En effet, pour lui, l'amour tient de l'envoûtement. L'amour comme conquête Don Juan fait des références Alexandre le Grand. Mais Alexandre le Grand est mort jeune. [...]
[...] II) À travers cette tirade, Don Juan fait son autoportrait Un beau parleur manipulateur Don Juan est éloquent : il parle comme les livres. Et Sganarelle le lui fit remarquer dès sa première réplique, à la ligne 87 89.cependant, il fait une argumentation pertinente et construite. Il énonce sa thèse : la fidélité mauvaise. Il démontre cette thèse avec des arguments construits liés entre eux avec des connecteurs logiques, et des connecteurs logiques d'opposition, comme enfin ligne 77, mais ligne 72, quoi qu'il en soit ligne 58. [...]
[...] Un ambitieux démesuré A la ligne 80 86, il y ait une hypothèse de la fin, ce qui montre qu'il en appétit démesuré. Il prend pour modèle Alexandre le Grand qui a lui-même multiplié ses conquêtes. Il emploie lui-même le terme d'«ambitieux Il veut montrer que son échec est impossible, qu'il peut voler de victoire en victoire. Les négations qu'utilise Don Juan montre qu'il est réfractaire à toute chose. Rien ne peut l'arrêter, c'est un fait établi, et même presque un présent de vérité générale. [...]
[...] Don Juan ne cherche pas à masquer sa pensée provocante. -le libertinage de mœurs : on a une absence du champ lexical de l'amoureux, mais une présence du champ lexical du désir et du plaisir. On a un champ lexical de la vue, par exemple aux lignes 47 et 56 Ce qui montre que pour Don Juan, les sens sont quelque chose d'essentiel. Conclusion : Don Juan est immoraliste (André Gide). Il apparaît comme révolté, c'est pour cela que c'est un personnage ambigu. [...]
[...] Il a été soutenu par Louis 14, qui nomme l'illustre théâtre de Molière troupe du roi Avant Don Juan, Molière écrit Tartuffe, qui va être interdite c'est 1669, et Molière doit créer une autre pièce : c'est Don Juan. Don Juan est une pièce qui a fait scandale, et l'auteur doit s'auto censurer pour que cette pièce soit acceptée. La tirade expose la théorie provocante de Don Juan sur l'amour Un blâme de la fidélité Tout d'abord, l'amour est décrit comme un combat. [...]
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