Plan détaillé de commentaire de texte sur l'Acte III scène 2 de Dom Juan : la scène du pauvre.
[...] - Dom Juan respecte cependant un cetain code de l'honneur. C'est au nom de ce code qu'il se précipite pour aller au secours d'un gentilhomme attaqué par des voleurs. Ainsi, Dom Juan ne méprise par toutes les valeurs, il respecte les valeurs de la bravoure et les règles du combat Un passage à valeur symbolique Le défi qui oppose Dom Juan au pauvre a une forte valeur symbolique, car il représente un affrontement entre la religion et la morale d'une part, et l'athéisme et le libertinage d'autre part. [...]
[...] Ensuite, plus Dom Juan essaie de le faire renoncer, plus sa détermination est grande. Ainsi, au-delà de sa pauvreté matérielle, il montre peu à peu la grandeur de son âme. Et, à la fin de la scène, lorsqu'il répond définitivement à Dom Juan "je préfère mourir de faim", il ne symbolise plus un pauvre ermite ou un dévot, mais la force de la foi en Dieu. Il passe ainsi de l'état de victime à celui de vainqueur et même, il donne une leçon à Dom Juan en lui montrant en quelque sorte le droit chemin. [...]
[...] A ce niveau de l'affrontement, Dom Juan prend une autre valeur symbolique. Il représente la tentation. Son discours se fait de plus en plus persuasif, plus impératif : "pourvu que tu veuilles jurer", "tiens, il faut jurer", mais jure donc". De plus, l'intervention de Sganarelle ajoute un aspect presque diabolique à leur duo. Ainsi, à la fin de la scène c'est un véritable bras de fer entre le bien et le mal qui s'est engagé. Et c'est Dom Juan qui stoppe ce combat en donnant une pièce au pauvre. [...]
[...] Alors que Sganarelle essaie de démontrer l'existence de Dieu, Dom Juan explique qu'il ne croit en rien. Introduction Dans cette scène, le spectateur assiste à un affrontement entre Dom Juan et un pauvre ermite au sujet de la religion, deux personnages qui s'opposent par leur position sociale et leur idéologie. Dans cette scène, Dom Juan tente de faire blasphémer le pauvre en lui proposant de l'argent. Cette scène représente une illustration des propos que Dom Juan a tenus à Sganarelle dans la scène précédente Acte III, scène1). [...]
[...] - Dom Juan est méprisant. Il sait qu'il est supérieur au pauvre aussi bien par son rang que par son esprit. Il en profite pour se moquer de lui et le ridiculiser. Pour cela il emploie un ton ironique avec des questions qui suggèrent une réponse évidente telles que " Il ne se peut donc pas que tu ne sois bien à ton aise et auxquelles le pauvre ne peut répondre. Il utilise aussi des tournures de phrases qui rappellent certains proverbes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture