Commentaire composé réalisé au lycée, en classe de 1ère, sur la scène une de l'acte 3 de la pièce de théâtre <em>Dom Juan</em>, de Molière.
[...] Dom Juan, et derrière lui Molière, sous- entend que les médecins ne mettent en avant que les victoires face à la maladie, et s'en vantent; pire encore, ils ne font que cela, c'est à dire qu'en fait, ils ne soignent pas: c'est une hyperbole. Ce passage est donc une critique du domaine médical de l'époque, qui causait souvent la mort des malades La médecine n'est pas la seule chose ici critiquée: les personnes qui y croient le sont tout autant. [...]
[...] Ce passage nous apprend également que Dom Juan ne croit pas en la médecine (en plus de la religion). Mais en quoi croit-il? [...]
[...] serait chose plaisante si les malades guérissaient, et qu'on n'en vint me remercier» (lignes 21,22,23). Le spectateur et le lecteur peuvent donc rire d'un Sganarelle mis considération» (ligne dix) grâce à un simple vêtement, mais peuvent ainsi s'inquiéter du sort de ce valet-médecin. Enfin, une dernière situation peut faire rire les lecteurs et les spectateurs: Sgnanarelle, très sûr de lui, veut convaincre Dom Juan des bienfaits du vin émétique, préparation à base d'antimoine et purgatif violent alors que Dom Juan ne croit ni en la médecine, ni en les médecins, et encore moins en ce genre de remèdes. [...]
[...] Ce passage dénonce donc le trop grand intérêt accordé au paraître. Conclusion Ainsi, ce passage a donc deux visées principales, la première étant de faire rire le lecteur et le spectateur à travers différents comiques de situation se juxtaposant et pouvant être accentués par des comiques de geste sur scène. La seconde visée est de critiquer les pratiques médicinales, les remèdes et médecins, les personnes qui croient trop en la médecine et la religion, et enfin le trop grand poids accordé au paraître. [...]
[...] Un simple vêtement doit il totalement fermer notre esprit à toute reflexion? Assurément non Enfin, Molière dénonce le fait que les gens attachent bien trop d'importance au paraître, ici à travers les vêtements, et surtout à l'honneur qui en découle. En effet, Sganarelle, sous prétexte de porter un habit de médecin est pris pour tel, et délivre des ordonnances car il «voul[ait] soutenir l'honneur de [s]on habit» (ligne 16-17): le peuple est tout d'abord critiqué ici puisque le prestige dont jouissent les médecins tient à leur habit. [...]
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