Dom Juan, Molière, Sganarelle, Gusman, Done Elvire, scène d'exposition, commentaire
Nous allons nous concentrer sur "Dom Juan" de Molière acte I, scène1. Molière est né en 1621 et meurt en 1673 sur scène, après une représentation "Le malade imaginaire". Il est né dans une famille bourgeoise parisienne. Très vite, il décide de devenir comédien et rompt avec sa famille. Il fond sa propre compagnie avec le couple "Les Béjart".
[...] Dom Juan, acte scène 1 – Molière – En quoi cette scène répond-elle aux attentes d'une scène d'exposition ? Molière est né en 1621 et meurt en 1673 sur scène, après une représentation « Le malade imaginaire ». Il est né dans une famille bourgeoise parisienne. Très vite, il décide de devenir comédien et rompt avec sa famille. Il fond sa propre compagnie avec le couple « Les Béjart ». Il devient donc aussi metteur en scène. Il a écrit des comédies comme « Le Médecin malgré lui » (1666), « l'Avare » (1668), « Les Fourberies de Scapin » (1671) . [...]
[...] Nous allons voir en quoi cette scène répond bien aux attentes d'une scène d'exposition. Dans un premier temps, nous allons voir pourquoi « Dom Juan » acte Scène1 est une scène d'exposition riche en information. Dans un second temps, nous verrons pourquoi le personnage de Dom Juan est un antihéros. Pour finir, nous verrons en quoi l'influence de Dom Juan sur Sganarelle provoque une relation ambiguë entre eux. Chaque axe aura deux ou trois grandes idées accompagnées d'exemples qui seront interprétés. I. [...]
[...] En effet, Sganarelle ne cesse de montrer qu'il sait mieux que Gusman et qu'il mène la discussion, il ne cesse de parler, en menant la discussion comme le montre la digression du début : « J'ai peur qu‘elle ne soit mal payée de son amour » (l.11), « je connais un peu près le train des choses » (l.16). Il fait sourire tenant un discours prétentieux à Gusman. Néanmoins, la fascination naïve de Sganarelle pour son maître est aussi présente. En somme, Sganarelle envisage une relation avec Dom Juan comme une fatalité : « il faut que je sois fidèle en dépit que j'en aie » (l.48). Cela crée un sentiment de fidélité et de fascination. De même, le personnage de Dom Juan est donc fascinant, même s'il n'est point présent sur scène, nous parlons que de lui. [...]
[...] Dans le portrait de Dom Juan, nous pouvons distinguer que c'est un prédateur. Sganarelle mentionne qu'il est « un enragé, un chien » (l.37) et « qui passe cette vie en véritable bête brute » (l. 38). Cela crée un effet de bestial. De surcroît, il cherche toujours quelqu'un à séduire, mais cela ne lui convient jamais : « il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui » (l.43-44). En outre, dans les paroles de Sganarelle, Dom Juan apparaît comme un séducteur : « si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux » (l.43), « Sardanapale » (l. [...]
[...] mais l'a abandonnée aussitôt. De plus, Gusman est surpris. Il dit : « ce départ si peu prévu serait une infidélité de Dom Juan ? Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Done Elvire ? » (l.19.) Il mentionne aussi : « Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point » (l. 27). Cela crée un sentiment de dégoût et de stupéfaction. Gusman est étonné de quel homme est Dom Juan. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture