L'Amant, Marguerite Duras, Nadja, André Breton, Surréalistes, existence, authenticité
La vie est « l'espace-temps compris entre la naissance et la mort d'un individu » selon Le Nouveau Petit Robert. Certaines personnes apprécient avoir des repères, pouvoir s'accrocher à quelque chose de solide afin de mener une existence prédisposée. A l'inverse, dans L'Amant, M.Duras affirme que « L'histoire de ma vie n'existe pas, ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. »
En d'autres termes, l'histoire du vécu ne peut être linéaire. La vie n'est pas ordonnée et n'a pas de bases stables. Sans chemin ni ligne directrice, l'existence peut être vécue d'une multitude de façons possibles.
[...] Dissertation littéraire 2. L'histoire de ma vie n'existe pas, ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. M.Duras, L'Amant, p.14 La vie est l'espace-temps compris entre la naissance et la mort d'un individu selon Le Nouveau Petit Robert. Certaines personnes apprécient avoir des repères, pouvoir s'accrocher à quelque chose de solide afin de mener une existence prédisposée. A l'inverse, dans L'Amant, M.Duras affirme que L'histoire de ma vie n'existe pas, ça n'existe pas. [...]
[...] Breton précise qu'il ne s'agit aucunement d'un roman. Nadja est un mélange de plusieurs genres dont notamment l'autobiographie. Il est important de relever que Breton est un fervent défenseur du Surréalisme et pratique ses valeurs. En premier lieu, Breton critique le roman : la psychologie des personnages, la non transparence des auteurs mais surtout la linéarité. C'est cette dernière dont il n'use pas dans Nadja. Si le roman classique était représenté par une ligne continue, l'œuvre de Breton serait une multitude de traits et de taches à la longueur qui varie mais qui seraient surtout fragmentées en laissant des vides entre elles. [...]
[...] Cette oralité dans L'Amant masque en réalité l'envie de sortir des sentiers battus littéraires. Le Vrai tel que le relate M.Duras dans ce récit ne peut être obtenu après mûre réflexion. Il doit être spontané, vif. En conclusion, nous avons pu constater que Nadja ainsi que L'Amant relatent des parcelles de la vie de leurs écrivains respectifs. Ces deux œuvres ne permettent pas une lecture linéaire car les faits contés ne sont que des morcellements. Leur histoire n'est pas écrite d'avance et chacun à sa manière réussit à nous rendre compte d'une histoire sans barrières, livrée à elle-même dans laquelle tout et n'importe quoi peut s'y dérouler. [...]
[...] En s'ouvrant ainsi à la vue et en s'adonnant aux pratiques surréalistes, Breton mène une existence aléatoire fondée sur l'intervention du hasard. (Le Nouveau Petit Robert Considérons maintenant L'Amant de M.Duras. L'écrivain nous livre une partie de sa vie qu'elle a vécue lors de son adolescence en Indochine. En premier lieu, M.Duras nous parle des côtés sombres et enfouis au plus profond de son existence. Le livre n'est écrit que tardivement dans sa vie, les souvenirs s'amenuisent tels une peau de chagrin. [...]
[...] (P.6) Nadja est un document pris sur le vif qui ne s'est construit à l'aide d'aucun fondement solide. Le livre n'as pas de base, jamais de centre [ ] pas de chemin, pas de ligne Le point de fuite de l'œuvre de la vie de Breton est au-delà des limites ordinaires. (p.7) En dernier lieu, les Surréalistes accordaient une place prépondérante à l'errance. En d'autres termes, prédisposer son esprit à la Révélation, être totalement disponible face à ce que la vie peut offrir à chacun. [...]
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