Ce texte est un extrait du discours d'ouverture du Congrès littéraire international qui s'est déroulé le 7 juin 1878. Il a été écrit et clamé par un écrivain engagé politiquement,Victor Hugo.
L'objet de ce texte est la littérature, plus précisément des droits d'auteur. Victor Hugo soulève le problème de la propriété littéraire : à qui doit-elle profiter ? A l'écrivain ? Aux Hommes ? Il nous donne dans ce texte sa réflexion sur la notion de propriété, et fait une proposition de loi sur le sujet. Le terme de propriété littéraire est employé pour désigner le monopole d'exploitation appartenant à un écrivain sur son oeuvre. D'un point de vue plus général, l'expression englobe l'ensemble des droits patrimoniaux reconnus à l'auteur.
[...] ] Pour conclure, le discours de Victor Hugo est une sorte de plaidoyer ; toutes ses qualités d'écrivain ressortent dans ce texte afin de convaincre et de persuader du bien-fondé de sa cause, c'est-à-dire la démocratisation de la littérature. Selon lui, la propriété littéraire est à la fois à l'écrivain (à travers l'objet matériel qu'est le livre), mais à également à tous (à travers la pensée). Pour cette dernière raison, la littérature doit s'élargir et tomber dans le domaine public, en réduisant les droits d'auteur à leur mort. [...]
[...] En effet, il s'agit d'un discours d'ouverture à propos de la propriété de l'écrivain ; l'auteur doit nécessairement convaincre et persuader afin de motiver les décisions de l'auditoire, tout comme en droit. Tout d'abord, il interpelle son public en les nommant Messieurs au début du discours et à l'avant-dernier paragraphe du texte et en utilisant la deuxième personne du pluriel vous afin qu'il se sente concerné par son discours. Enfin, le je marque l'intervention de l'écrivain, faisant ainsi part de ses propres réflexions par ces courtes propositions : je l'affirme je le déclare Il utilise des procédés oratoires, tels que la forme des phrases, leur longueur, la ponctuation . [...]
[...] Discours d'ouverture du Congrès littéraire international" juin 1878 - Victor Hugo Ce texte est un extrait du discours d'ouverture du Congrès littéraire international qui s'est déroulé le 7 juin 1878. Il a été écrit et clamé par un écrivain engagé politiquement, Victor Hugo. L'objet de ce texte est la littérature, plus précisément des droits d'auteur. Victor Hugo soulève le problème de la propriété littéraire : à qui doit-elle profiter ? À l'écrivain ? Aux Hommes ? Il nous donne dans ce texte sa réflexion sur la notion de propriété, et fait une proposition de loi sur le sujet. [...]
[...] Pour s'exprimer, il faut élargir le champ d'action de la littérature . Pour cette raison, l'auteur critique la vision des législateurs dès le troisième paragraphe : qui voudraient réduire la littérature à n'être qu'un fait local que la littérature est un fait universel Selon Hugo, la littérature est une chose universelle, qui nous concerne tous. D'ailleurs, le discours lui-même s'inscrit dans un Congrès international, d'où l'effacement des frontières entre les États. Enfin, Victor Hugo distingue la faculté de penser de la pensée. [...]
[...] Cette distinction est la clef du problème de la propriété : la propriété doit-elle servir l'intérêt particulier (celui de l'écrivain), ou l'intérêt général (le domaine public) ? Hugo distingue la chose matérielle (le livre) de la chose abstraite (la pensée). L'un est la propriété de l'auteur, l'autre appartient à tous, ce qu'il nomme le genre humain Dans un premier temps, il légitime à la fois le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain. En effet, aucun des deux n'est contestable. L'auteur, par le biais d'un sophisme, nous prouve que la propriété littéraire n'existe pas, puisque la pensée est universelle et partagée par tous. [...]
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