Discours des misères de ce temps, guerre civile, division familiale
Champ lexical de la famille : « frère, soeur, oncle, neveu, femme, enfants » : La famille dans son intégralité est concernée. Accompagné de répétitions, ce champ lexical traduit donc un acharnement, une certaine frénésie.
On peut également deviner les différentes oppositions présentes notamment avec la récurrente utilisation du mot « contre »ou encore « s'arme ».
Cependant, le poète ne suggère pas seulement la violence ; il la rend bel et bien explicite avec : « et les cousins germains / Au sang de leur cousins veulent tremper leurs mains » où le procédé de l'assonance en « in » souligne cette idée.
→ De plus, le mot « sang » est fortement mis en valeur par l'auteur qui cherche ici à nous frapper violemment afin de s'assurer que le sentiment d'incommensurable violence se fasse parfaitement ressentir. Pour se faire, il utilise 3 procédés
[...] Pour se faire, il utilise 3 procédés différents : -un enjambement qui place alors le mot « sang » en début de vers -une inversion syntaxique qui interpelle le lecteur - « tremper leurs mains » =hyperbole=totale démesure qui complète ce concept de violence et qui provoque chez le lecteur une hantise incontrôlable. La famille devrait connoter amour, paix . Mais ici, c'est bien la haine qui triomphe (« hait » v.9). Ronsard nous expose dans cet extrait toute la violence et l'acerbité qu'entraîne inéluctablement la guerre que ce soit implicitement ou explicitement. Il en vient même à franchir la barrière de l'excès, de l'outrance le lecteur perçoive du mieux possible ce sentiment de véhémence et d'insécurité. Guerre violence, haine et division au sein même de la famille b. [...]
[...] Discours des misères de ce temps, Pierre de Ronsard Introduction : Plan d'étude : I. Description des méfaits de cette guerre civile a. la famille se divise ; elle est anéantie par la guerre b. une société corrompue par la guerre c. l'auteur évoque une déchéance totale II. Discours de mise en garde a. l'accusation de l'auteur b. [...]
[...] Toutes les nations étrangères s'ingèrent dans la politique française. Politique intérieur : message à la régente : la guerre représente un risque pour le pouvoir royal lui-même la guerre met en péril, menace l'économie v.31 et v.32 : fracture dans la relation entre le monarque et son peuple : enjambement = rupture qui place à la rime le mot « brisé » + « morte est l'autorité » v.21 (placement de « morte » début du vers, insistance) : l'autorité du roi. [...]
[...] Description des méfaits de cette guerre civile a. la famille se divise ; elle est anéantie par la guerre Champ lexical de la famille : « frère, sœur, oncle, neveu, femme, enfants » : La famille dans son intégralité est concernée. Accompagné de répétitions, ce champ lexical traduit donc un acharnement, une certaine frénésie. On peut également deviner les différentes oppositions présentes notamment avec la récurrente utilisation du mot « contre »ou encore « s'arme ». Cependant, le poète ne suggère pas seulement la violence ; il la rend bel et bien explicite avec : « et les cousins germains / Au sang de leur cousins veulent tremper leurs mains » où le procédé de l'assonance en « in » souligne cette idée. [...]
[...] Discours de mise en garde a. l'accusation de l'auteur L'auteur prend parti : « je » (v.1) = implication directe. Allégorie/métaphore/personnification : « ce monstre » (v.1, v.5) = l'image du monstre vise à frapper les esprits, l'imagination par l'utilisation récurrente de cette allégorie : « et par lui » v.16 = « ce monstre » : image des protestants, du protestantisme, de la Réforme dénonciation d'un coupable : le monstre est le fautif (place grammaticale : sujet au v.1 et v.5 + cause au v.13). [...]
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