Commentaire composé de niveau Première sur un extrait du Discours sur le Bonheur de Madame du Châtelet.
[...] ( critique des grands moralistes du XVIIème siècle comme Bossuet., labruyère avec les caractères (Elle tient des propos tout à fait profanes, voire blasphématoires par rapport à la religion, elle dit qu'il faudrait demander à Dieu des passions alors que, selon la religion catholique, il faut au contraire prier Dieu pour qu'il nous aide à les réprimer et ne nous soumet pas à la tentation dans le Notre Père Ses propos sont renforcés par l'exemple de Le Nôtre, par lequel elle n'hésite pas à opposer les tentations (la tentation mène au péché) aux indulgences, censées diminuer la gravité du péché (par la même occasion, elle critique cette pratique abusive de l'Eglise). Cherche à vivre intensément. (les philosophes des Lumières ont ceci de particulier qu'au lieu de se perdre dans des considérations métaphysiques, ils cherchent à améliorer le bonheur terrestre). ( Elle affirme la relativité du jugement : Je n'ai pas la balance nécessaire pour peser en général le bien et le mal qu'elles ont faits aux hommes Les Lumières ne prétendent pas détenir une vérité absolue. Une réflexion nourrie de son expérience personnelle. [...]
[...] Mathématicienne remarquable ; elle étudie et vulgarise l'œuvre des mathématiciens de son temps comme Newton, qu'elle traduit et commente, elle est également physicienne et philosophe des Lumières dans son Discours sur le bonheur (publié en 1779). I. Une conception personnelle du bonheur. La thèse de l'auteur. On peut la formuler de la manière suivante : Il faut vivre avec intensité, en cultivant les plaisirs et les passions, car les moments intenses, même au prix de douleurs, sont les plus heureux Cette thèse va être martelée tout au long de la réflexion Répétition et champ lexical Une femme des Lumières. [...]
[...] Athée, consciente du malheur de l'homme donc ne peut croire en Dieu, recherche de plaisirs, brûle sa vie La revendication des passions satisfaites des sensations et des sentiments agréables de grands plaisirs constitue une apologie du libertinage, (Le discours d'Emilie du Châtelet est celui d'une femme, elle ne considère pas que la lucidité est essentielle en matière de bonheur personnel. : passions II. La stratégie argumentative de l'auteur. Un texte pour convaincre. essai : réflexion personnelle argumentée qui se nourrit de l'expérience de son auteur. [...]
[...] Introduction (Développement sur sa vie) Emilie de Breteuil, plus tard marquise du Châtelet, naît à Paris en 1706. Elle appartient à une riche famille noble, et, grâce à son père, le baron de Breteuil, qui veut lui donner la même éducation qu'à ses fils, Emilie reçoit une éducation brillante et donc atypique pour les femmes à l'époque ; très douée, elle s'initie à de nombreuses langues et à toutes les disciplines scientifiques. Elle épouse à l'âge de 18 ans le marquis du Châtelet, un militaire de la noblesse d'épée dont elle aura trois enfants, avant de convenir avec lui de mener des vies séparées. [...]
[...] du Châtelet expose sa conception du bonheur qui est à la fois personnelle et totalement inscrite dans son siècle. Son argumentation est subtile car elle arrive, en oscillant entre concessions et affirmations, à se montrer raisonnable et modérée tout en affirmant avec force son opinion. Si ses idées et la manière dont elle les défend, en faisant notamment une apologie du libertinage, montrent bien en elle un esprit des Lumières, son discours est empreint d'une sensibilité féminine qui s'exprimera davantage dans la suite de son discours. [...]
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