Dès le début de ce chapitre, on note l'importance du dialogue, la démarche philosophique de A. Le roman est constitué d'un jeu de questions et de réponses. B lit, A demande. Ce sont des questions sur le voyage. Les personnages n'ont pas de noms. On peut s'identifier à A ou à B. Le dialogue ressemble aux débats qu'il y avait dans les salons. La météo montre l'intérêt pour les sciences. La métaphore du brouillard montre qu'au temps des Lumières, il y avait encore beaucoup à découvrir : chimie, météorologie, astronomie. C'est une introduction (...)
[...] B ressemble quelques fois à Diderot. A pose des questions pertinentes. A peut être le lecteur du XVIIIème siècle qui s'intéresse. Bougainville est témoin de son voyage, il a vu. Diderot s'appuie sur ce témoignage pour justifier ses idées philosophiques. Il en déduit des valeurs. Les lois sont des entraves à la liberté. Diderot critique la société actuelle. Le dialogue facilite la critique et évite la censure car c'est Aotourou qui critique la société. Le débat est une facilité de lecture. [...]
[...] Les colons prennent les sauvages pour des esclaves. Les Jésuites ont été expulsés du Paraguay car ils les éduquaient trop. Les colons pratiquent l'esclavage en se prétendant catholiques. Il y a des différences physiques (Patagons) : corpulence, grosseur de la tête, épaisseur des membres. Il y a également des différences de forces : défense journalières contre les bêtes féroces Le sauvage est innocent et doux, s'il est violent c'est pour se défendre alors que l'homme civilisé est violent à cause de la propriété qui est à l'origine de tous les maux de la société alors qu'il n'y a pas de propriété chez les sauvages. [...]
[...] Il y a également la question de la langue. Il ne peut pas apprendre une autre langue car ils n'ont pas le même alphabet. On retrouve le rêve du voyage. Il y a une transformation de Tahiti en mythe. Dans un autre pays, cela peut être mieux que chez soi. C'est le mythe du pays idyllique, du paradis. C'est le début du mythe d'un pays lointain. On pose la question de la légalité des lois. Montesquieu, juriste, critique la justesse de la loi. [...]
[...] C'est un jugement du Voyage de Bougainville il y a une incitation à la réflexion critique. B expose en trois points les philosophes : plus de sûreté des mers, plus de corrections des cartes géographiques. Il y a les thèmes des Lumières : instruire, apprendre Il y a un éloge du philosophe à travers Bougainville. On note un emploi des termes techniques, la langue évolue. On retrouve le thème de l'exotisme. Dans ces pays, les animaux vivent bien avec les hommes, il y avait l'harmonie entre les deux, cela reprend l'image du paradis perdu ainsi que celles de la formation de la terre, histoire primitive du globe, création du monde, des îles, naissance de l'homme et des animaux. [...]
[...] Supplément au voyage de Bougainville, chapitre 1. Dès le début de ce chapitre, on note l'importance du dialogue, la démarche philosophique de A. Le roman est constitué d'un jeu de questions et de réponses. B lit, A demande. Ce sont des questions sur le voyage. Les personnages n'ont pas de noms. On peut s'identifier à A ou à B. Le dialogue ressemble aux débats qu'il y avait dans les salons. La météo montre l'intérêt pour les sciences. La métaphore du brouillard montre qu'au temps des Lumières, il y avait encore beaucoup à découvrir : chimie, météorologie, astronomie. [...]
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