Dans le Supplément au Voyage de Bougainville, il est souvent fait mention des femmes de Tahiti, de leur charme et de leur beauté. Elles ont beaucoup de liberté sur cette île et pourtant, elles ne sont pas totalement libres.
Sur l'île de Tahiti, les femmes n'appartiennent à personne. Ainsi que l'explique Orou à l'aumônier, les femmes sont libres d'aller où bon leur semble et de faire ce dont elles ont envie car elles n'appartiennent à personne et sont en même temps à tout le monde (...)
[...] En Occident, les enfants sont souvent abandonnés dans la rue ou confiés à la charge de la famille de l'un ou de l'autre parent. Sur l'île de Tahiti, les habitants ont une toute autre idée de la vertu que celles que le peuple a en Occident. Pour les Tahitiens, comme l'explique Orou, la vertu c'est s'occuper de son intérêt particulier mais surtout de l'intérêt commun. En Occident, la vertu est de faire le bien le plus possible et le mal le moins possible. [...]
[...] Diderot s'est servi du vrai Voyage de Bougainville pour écrire son supplément. Il s'est basé sur ce que Bougainville a écrit dans son journal de voyage. Mais on peut se demander si la vision de la société qu'il nous propose dans son Supplément au Voyage de Bougainville ne serait pas un idéal de société. Dans son supplément, Diderot nous montre une société très différente de la nôtre : les mœurs et coutumes sont très éloignées des nôtres. Il y a également un cadre exotique qui est celui d'une île. [...]
[...] Supplément au Voyage de Bougainville, Diderot Les femmes de Tahiti 1. Les femmes de Tahiti dans le Supplément au Voyage de Bougainville. Dans le Supplément au Voyage de Bougainville, il est souvent fait mention des femmes de Tahiti, de leur charme et de leur beauté. Elles ont beaucoup de liberté sur cette île et pourtant, elles ne sont pas totalement libres. Sur l'île de Tahiti, les femmes n'appartiennent à personne. Ainsi que l'explique Orou à l'aumônier, les femmes sont libres d'aller où bon leur semble et de faire ce dont elles ont envie car elles n'appartiennent à personne et sont en même temps à tout le monde. [...]
[...] En effet, les jeunes filles dont le voile blanc vient d'être enlevé ne choisissent pas leur mari ou leur compagnon. Ce sont leurs parents qui leur indiquent les meilleurs choix parmi les jeunes gens en fonction de leur force, de leur beauté et de leur santé. A Tahiti, les relations sexuelles sont encouragées car les enfants sont une richesse sur cette île, ils sont élevés dans le but de pouvoir nourrir les plus vieux lorsqu'ils seront en âge de travailler. Les femmes n'ont le droit d'avoir des relations sexuelles que celles-ci aboutissent à la naissance d'un enfant. [...]
[...] De plus, pour avoir de la valeur, une femme doit avoir des enfants. En effet, les enfants sont sa dot de mariage. Il existe également des règles très strictes concernant les femmes. Celles-ci sont considérées comme libertines si elles retirent leur voile blanc avant le moment venu. Il en va de même pour les voiles gris et noirs. Le voile blanc symbolise la pureté, la virginité, une femme qui n'est pas encore nubile. Le voile gris montre que la femme est impure à ce moment-là, elle ne peut pas avoir d'enfant car elle a ses menstruations. [...]
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