L'année 1747 marque le début des pleines responsabilités de Diderot dans le vaste projet éditorial de L'Encyclopédie auquel il consacrera vingt ans de sa vie et qu'il n'achèvera qu'en 1765, rempli de l'amertume due au manque de reconnaissance, aux errements de l'édition et au comportement des éditeurs.
L'Encyclopédie est un ensemble d'articles à caractère didactique, explicatif et argumentatif, qui définissent les idées politiques, sociales, scientifiques ou religieuses des philosophes. Fondée par Diderot et D'Alembert pour instruire les gens et préparer la révolution, elle était diffusée dans les salons ou en dehors de Paris par des colporteurs (...)
[...] Pour Diderot, il faut substituer la liberté à l'autorité : un homme naît libre et non sujet. Cependant, il ne s'agit pas d'une critique religieuse : l'auteur ne remet pas en cause l'existence de Dieu ni même la nécessité de se soumettre à Dieu. Il ne fait que rappeler le poids de la religion sur la monarchie en évoquant la caractéristique française de monarchie de droit divin. Le texte exprime enfin l'espoir d'une situation future plus juste, société idéale synonyme de liberté grâce : - au consentement populaire (un contrat, ligne - à une réglementation des lois (la fixent et la restreignent entre des limites, ligne 21) - à une limitation de l'autorité qui, si elle est nécessaire, ne doit pas dépasser certaines limites. [...]
[...] - conclusion : lignes 5 à 9 Diderot reprend l'hypothèse énoncée au début en la développant (Toute autre autorité vient d'une autre origine que la nature, lignes 5-6). Il propose alors deux origines à l'autorité : la force et la violence (ligne ou le consentement (ligne 8). Deuxième temps : lignes 10 à 39 L'auteur va y étudier les deux formes d'autorité : - lignes 10 à 14 C'est d'abord le cas de la mauvaise autorité, basée sur la violence (La puissance qui s'acquiert par la violence , ligne 10) - lignes 15 à 18 Ce passage assure la transition entre la mauvaise et la bonne autorité avec le cas particulier du changement d'autorité. [...]
[...] C'est aussi l'occasion pour l'auteur de remettre en cause la monarchie de droit divin : on ne peut se soumettre à un seul homme puisqu'on appartient à un seul Dieu, argumentation renforcée par l'utilisation de connecteurs logiques (car, ligne 21 ; parce que, ligne 23). Enfin, par ce biais, la référence religieuse amène à un crime de lèse- majesté divine (lignes 38-39). III- Les intentions de Diderot Un plaidoyer pour la liberté Ce plaidoyer apparaît tout particulièrement dans la phrase : Aucun homme n'a reçu le droit de commander aux autres (ligne 1). [...]
[...] L'Encyclopédie est un ensemble d'articles à caractère didactique, explicatif et argumentatif, qui définissent les idées politiques, sociales, scientifiques ou religieuses des philosophes. Fondée par Diderot et D'Alembert pour instruire les gens et préparer la révolution, elle était diffusée dans les salons ou en dehors de Paris par des colporteurs. L'article Autorité politique a été écrit par Diderot, alors l'un des philosophes les plus politisés de XVIIIe siècle. Paru en 1752 à la fin du règne de Louis XIV, il définit la liberté et la démocratie. [...]
[...] Ceci introduit des idées démocratiques et annonce le contrat social de Rousseau (lignes 19 à en montrant que le contrat est nécessaire pour montrer les limites. À son tour, cette autorité fait intervenir un champ lexical positif (présent du ciel, ligne 2 ; consentement, lignes 8 et 19 ; autant de droit et de justice, ligne 13 ; prince, ligne 18 ; légitime, ligne 20 ; utile, ligne 20 ; avantageux, ligne 21 ; par raison et avec mesure, ligne 28). [...]
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