Voltaire a très peu collaboré à l'Encyclopédie, et ce, en raison de l'écriture de son "Dictionnaire philosophique portatif ", car il pensait que la diffusion des idées était facilitée par un format portatif. Son œuvre fut censurée, donc imprimée en Hollande. L'article "Torture" a été rajouté au dictionnaire philosophique en 1769, à cause de l'affaire de La Barre. Voltaire s'élève contre la sévérité et la cruauté de la peine subie par ce jeune homme. Celui-ci avait été irrespectueux devant une procession de religieux.
Le Dictionnaire de Voltaire fut brûlé en même temps qu'eut lieu l'exécution du chevalier. Voltaire réagit à l'affaire car c'est son œuvre qui est attaquée, et il considère que le délit de La Barre ne vaut pas une exécution. Ce texte polémique reflète bien l'engagement de Voltaire dans les affaires et les scandales de son époque.
[...] "Dictionnaire philosophique portatif", Voltaire (1764) - étude de l'article "Torture" Voltaire a très peu collaboré à l'Encyclopédie, et ce, en raison de l'écriture de son Dictionnaire Philosophique Portatif, car il pensait que la diffusion des idées était facilitée par un format portatif. Son œuvre fut censurée, donc imprimée en Hollande. L'article Torture a été rajouté au dictionnaire philosophique en 1769, à cause de l'affaire de La Barre. Voltaire s'élève contre la sévérité et la cruauté de la peine subie par ce jeune homme. [...]
[...] Le paragraphe tout d'abord, est ancré dans la réalité puisque Voltaire y énonce l'exemple du Canada. Pour juger de la torture, il compare la France et l'Angleterre. Cela lui permet une ouverture sur l'extérieur. Dans cette comparaison, l'ironie est présente, et permet de valoriser l'Angleterre : les Anglais aient renoncé au plaisir de donner la question ligne 14. Cela permet donc de discréditer la France : Les Français, qui passent, je ne sais pourquoi, pour un peuple fort humain Ce je ne sais pourquoi marque l'étonnement, Voltaire n'est pas fier d'être français, car il appartient à un peuple arriéré. [...]
[...] Décrit comme le grave magistrat ligne le lecteur s'attend à un portrait d'une personne sérieuse, en qui on peut avoir confiance. En réalité, ces magistrats considèrent la question comme une expérience ligne 8 également. Via la critique des magistrats, Voltaire s'en prend à la justice dans son entier. Effectivement, avec la ligne acheté Voltaire met en doute la compétence des magistrats. Il suffit donc d'être riche pour exercer ces fonctions, et pas nécessairement d'être compétent. Voltaire utilise tous les arguments possibles, même s'ils ne sont pas toujours véridiques. [...]
[...] A la ligne 16, il présente les côtés positifs du chevalier : ses origines, ses capacités intellectuelles, son âge. Tout cela constitue des circonstances atténuantes, des raisons d'indulgence pour les juges. Aux lignes 18 et 19, le délit commis par le chevalier est considéré comme une petite provocation, qui parait bien mince au regard de la condamnation qui lui a été infligée. La révolte de Voltaire apparaît, il donne tous les détails de la condamnation pour montrer son caractère non proportionnel. [...]
[...] Pour l'exprimer, il use d'ironie, qui rend son texte encore plus percutant. Le recours au pathétique est par ailleurs propre à persuader le lecteur de la nécessité d'abolir la torture. La torture a finalement été abolie en 1780, en France, et on ne peut négliger le rôle de Voltaire dans cette abolition. Cependant, cette thématique reste encore d'actualité de nos jours, justifiant l'existence d'organisations telles que la FIDH, Amnesty International, pour défendre les droits des accusés et les protéger contre les sévices corporels. [...]
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