Dictionnaire philosophique, "Bêtes" - Voltaire (1764) ; Essais, livre 2, chapitre 11 - Montaigne (1580) ; Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, préface - Rousseau (1754) ; Le Temps, ce grand sculpteur, « Qui sait si l'âme des bêtes va en bas ? » - Marguerite Yourcenar (1983) - Quels comportements humains les auteurs du corpus dénoncent-ils ?

Thèmes abordés

Violence, animaux, Dictionnaire philosophique, Voltaire, Montaigne, Rousseau, Marguerite Yourcenar, corpus, bac de français

Résumé du document

Les quatre textes traitent de la violence envers les animaux. Il sera intéressant d'étudier la façon dont ces différents auteurs traitent de la violence envers les animaux.

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Ce sujet corrigé est une des annales du baccalauréat de Français.

Extraits

[...] Dictionnaire philosophique, "Bêtes" - Voltaire (1764) ; Essais, livre chapitre 11 - Montaigne (1580) ; Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, préface - Rousseau (1754) ; Le Temps, ce grand sculpteur, « Qui sait si l'âme des bêtes va en bas ? » - Marguerite Yourcenar (1983) - Quels comportements humains les auteurs du corpus dénoncent-ils ? Les quatre textes qu'il nous est amené d'étudier traite de la violence envers les animaux. Il sera intéressant d'étudier la façon différent dont ces différents auteurs traitent de la violence envers les animaux. [...]

[...] Ces différents auteurs traitent donc de façon différente la façon dont nous maltraitons les animaux. Ils se rejoignent pour penser que les animaux sont des êtres sensibles doués de raison et de sentiment qui doivent être respectés comme n'importe quel être humain. Rousseau et Montaigne s'opposent dans la mesure où le premier a une vision plus positive sur la nature humaine que le second plus pessimiste. Yourcenar et Montaigne se rejoignent pour affirmer que la violence envers les animaux est cousine et de la violence envers les hommes. [...]

[...] (1ère sous-partie) D'ailleurs, comme nous l'explique Montaigne, même la théologie nous enseigne à les respecter comme les autres hommes : « la théologie elle-même nous commande quelque faveur pour elles considérant qu'un même maître nous a logés dans ce palais pour son service et qu'elles sont comme nous de sa famille ». (2ème sous-partie) La violence envers les animaux amène à la violence envers les hommes. Comme l'explique Montaigne : « Après que l'on se fut familiarisé à Rome avec les spectacles des meurtres des animaux, on en vint aux hommes et aux gladiateurs ». [...]