Les Dessous d'une vie, La Dame de carreau - Paul Éluard (1926) - En quoi le poète exprime sa quête impossible de sa bien-aimée dans son poème ?

Thèmes abordés

Paul Eluard, Les Dessous d'une vie, La Dame de carreau, poésie, poète, XXème siècle, sentiments, psychanalyse, pratique médicale, inconscient, prose, nostalgie, passé, rêve, souvenir, enfance, voir, quête impossible, retrouvailles, amour

Résumé du document

Le substantif poésie est "poíêsis" en grec, cela signifie création. Le poète est un créateur qui décrit sa vision du monde, ses sentiments, ses pensées dans ses poèmes. De ce fait, Paul Eluard qui est un poète du XXe siècle écrit plusieurs poèmes, s'inspirant notamment de la psychanalyse qui est une pratique médicale répandue après la Première Guerre mondiale. En effet, celle-ci permet notamment aux poètes d'exploiter l'inconscient de leur cerveau, ce qui échappe à la conscience en d'autres termes. Ce domaine d'étude permet de surmonter les atrocités après la guerre. Dans notre cas, le poème en prose, s'ancre dans cette période et qui est à notre étude s'intitule « La Dame de carreau». Il est tiré du recueil Les Dessous d'une vie de Paul Eluard. Dans ce recueil, le poète évoque les moments marquants de sa vie, sa nostalgie du passé, ses histoires amoureuses, ses rêves. Le poème qui est à analyser évoque le poète qui se remémore ses souvenirs passés auprès d'une jeune fille, il relate leur enfance, mais on comprend très vite qu'elle n'est pas vivante et qu'il ne pourra jamais la voir.

Extraits

[...] Le terme lyrique peut être attribuée à ce poème qui emploie à de multiples reprises le pronom personnel mais également des déterminants possessifs comme ; "moi-même" à travers tout cela le poète exprime ses sentiments et ici il nous montre sa quête de cette femme comme l'indique cette citation "je la ramènerais" qui inclus bien le exprimant ses sentiments. Entre cette femme et Paul Eluard les retrouvailles semblent impossibles. De ce fait, on distingue dans le poème l'espoir qui traverse le poète mais cela n'est pas possible confrontée à la réalité. [...]

[...] Ainsi, le poète exprime bien donc ses souvenirs, des moments passées avec elle. Par la suite, on distingue des moments plus intimes partagés entre les deux. Le poète relate des scènes charnels et exprime de ce fait son amour et son envie pour celle-ci. "Elle a cherché mes lèvres avec des mouvements de tête lents et caressants", il dit à la ligne 3 "Aimant l'amour " ainsi il montre que c'est un passionné de l'amour. On remarque également un champ lexical omniprésent du corps dans cet extrait comme "bras" (l. [...]

[...] « innocence » (l. 7). Tous ces termes nous indiquent le caractère pur, innocent de leur amour à l'époque L'enfance résonne souvent avec la liberté ici le poète évoque sa liberté comme l'indique les premiers mots « Tout jeune, j'ai ouvert mes bras à la pureté ». Ensuite à la ligne 14 le terme" Une fois" accentue le fait que le poète nous raconte à nous lecteurs une histoire, un souvenir, un fait qui s'est passé entre sa bien-aimée et lui. [...]

[...] Les Dessous d'une vie, La Dame de carreau - Paul Éluard (1926) - En quoi le poète exprime sa quête impossible de sa bien-aimée dans son poème ? Le substantif poésie est "poíêsis" en grec, cela signifie création. Le poète est un créateur qui décrit sa vision du monde, ses sentiments, ses pensées dans ses poèmes. De ce fait, Paul Eluard qui est un poète du XXe siècle écrit plusieurs poèmes, s'inspirant notamment de la psychanalyse qui est une pratique médicale répandue après la Première Guerre mondiale. [...]

[...] Ici, Paul Eluard fait de même et ne respecte pas les codes traditionnels, « La Dame de carreau » est écrit en prose et pas en vers et il n'y a pas de rimes. Cela crée l'effet d'originalité de ce poème qui s'écarte des codes, ici Paul Eluard montre son envie de liberté, il parle d'une femme d'un autre monde et cela rejoint la forme du poème qui est écrit en prose. De ce fait, le poète via l'écriture de son poème montre son évasion, sa liberté et le fond utilisé parlant d'une femme venant d'ailleurs. [...]