"Derrière ce ciel éteint", de Jules Supervielle

Résumé du document

Jules Supervielle (16 janvier 1884 - 17 mai 1960) est un poète et un écrivain franco-uruguayen du début du XXe siècle. Il a écrit de nombreuses œuvres telles que L'Homme de la pampa, la Belle au bois mais aussi Débarcadères, un recueil de poèmes dont est tiré « Derrière ce ciel éteint ». Mais quel est l'intérêt de ce texte ?

Au travers de ce poème, nous comprenons que l'auteur sillonne : (l 2) « l'étrave du navire » à travers mers et océans : « creuse un modeste sillon » (l 2) avec pour seul but de rejoindre ce vaste pays d'Amérique latine : le Brésil : (l 4) « il y a le Brésil ».

L'artiste joue alors le rôle de simple observateur, nous pourrions même dire de spectateur. Face à cette position qu'il occupe, il met en avant ses facultés visuelles pour faire une description la plus complète possible de ce qu'il aperçoit.

Extraits

[...] Ce phénomène a donc en très peu de temps changé le paysage et les habitudes des premiers habitants. L'artiste ne semble pas se rendre compte de l'impact qu'ont eu les Européens sur les civilisations aborigènes au début de texte, c'est-à-dire au commencement de son périple mais semble le comprendre au fur et à mesure de son avancée vers le Brésil. [...]

[...] Derrière ce ciel éteint, de Jules Supervielle Jules Supervielle (16 janvier 1884 - 17 mai 1960) est un poète et un écrivain franco-uruguayen du début du XXème siècle. Il a écrit de nombreuses œuvres telles que L'Homme de la pampa, la Belle au bois mais aussi Débarcadères, un recueil de poèmes dont est tiré Derrière ce ciel éteint Mais quel est l'intérêt de ce texte ? Dans une première partie, nous nous intéresserons à la manière dont l'auteur imagine ce pays qu'il ne connaît pas. [...]

[...] Pour porter en avant la beauté du lieu, l'apprenti explorateur compare la végétation aux montagnes de la ligne 13 à la ligne 16 : Apparaissent des cimes ( ) qui ont tout de suite ( ) le prestige et la responsabilité des montagnes De ce fait, l'artiste montre une étendue beaucoup plus grande qu'il ne le pensait comme le confirme l'expression s'est allongé une place fine avec des pics vertigineux : 16) la responsabilité des montagnes dont la présence ne lui avait même pas traversé l'esprit lors de ses rêveries, ainsi que des champs d'une taille suffisamment grande pour exploiter un produit tel que le sucre 21) champs de cannes . Ce qui met en avant l'importance du site. Dans ce texte, la vision et le point de vue de l'auteur mettent en avant les débuts de la colonisation suite aux précédentes découvertes territoriales. [...]

[...] Il convient maintenant de montrer la réaction de cet homme face à ce pays qu'il découvre enfin. L'apparition des terres à l'horizon sort l'auteur de sa rêverie et lui montre la réalité, ce qui semble le décevoir quelque peu 14) des cimes encore mal sorties du néant De plus, nous notons l'étonnement de Jules Supervielle avec l'adverbe déjà 17) qui découvre une civilisation avancée, avec des techniques modernes : comme l'agriculture à la ligne 21 avec l'expression champs de cannes des constructions à la ligne 17 avec des maisons qui défigurent le paysage l 17 et 18) bruissante déchirure des plages Toutes ces techniques ont sûrement été importées d'Europe. [...]

[...] C'est-à-dire que mis à part les aventuriers confirmés, nul ne connaît ces nouvelles terres et ce qu'elles renferment. C'est sur ce fait, que nous attestons que l'écrivain part à la découverte d'une contrée qu'il ne connaît pas. Ainsi qu'il essaye de se faire une idée de ce paysage inconnu et s'attend donc à n'y découvrir que merveilles et splendeurs. C'est donc suite à son ignorance face à cette zone dont il est en approche, qu'il compare avec l'outil de comparaison comme des arbres tropicaux à des animaux sauvages très connus aux lignes 5 et d'énormes bananiers mêlant leurs feuilles comme des éléphants leurs mouvantes trompes Il en fait de même avec une métaphore pour comparer une fois de plus une plante tropicale à une machine moderne des pays développés (Europe) à la ligne 7 : des fusées de bambous qui se disputent le ciel L'auteur insiste sur cette comparaison, puisque le bambou est réputé pour atteindre des hauteurs vertigineuses tout comme les fusées. [...]